Selon M.Harraoubia, un statut pour les étudiants en magister est en cours d'élaboration. Le candidat au concours du magister, pourra désormais vérifier sa copie après les résultats. L'annonce a été faite par le premier responsable du secteur, Rachid Harraoubia. S'exprimant en marge de la séance de questions orales tenue jeudi dernier, le ministre a affirmé que la correction des épreuves du magister est soumise à des mesures «rigoureuses» et permettant au candidat de vérifier sa copie après l'annonce des résultats. Le ministre a indiqué qu'une correspondance a été adressée aux directeurs des établissements universitaires portant les critères de correction des épreuves du magister lesquels préoccupent de nombreux candidats. Pour éviter tout dépassement, la correction sera soumise à des mesures qui garantissent l'anonymat, en ôtant le nom du candidat de la copie qui subira une première correction, puis une seconde. Une différence de trois points entre les deux corrections imposera une troisième. Le candidat pourra, s'il le désire, prendre connaissance de la correction. Le ministre rassure les titulaires du diplôme de magister qu'ils seront pris en charge et insérés dans le cycle du doctorat et ce, a-t-il dit, au niveau de tous les établissements universitaires. Un statut pour ces étudiants est en cours d'élaboration dans le cadre de la décision du président de la République leur consacrant une bourse de 12.000 DA. Interrogé sur la décision de licenciement de certains enseignants diplômés de l'Institut des recherches et des études arabes, le ministre a affirmé que «les postes de travail des diplômés de l'Institut en question n'ont aucunement été touchés, que ce soit au niveau de l'enseignement supérieur ou à d'autres secteurs». Il s'est engagé à traiter la situation si des cas similaires se présentaient. Il a précisé que la décision de l'annulation de l'équivalence du diplôme remis par cet institut «n'a aucun lien» avec l'établissement. Dans ce sens, le ministre a souligné que les diplômés de cet institut «obéissent aux mêmes critères régissant les équivalences des diplômes étrangers fixés par des accords bilatéraux ou multilatéraux conclus (..) conformément aux normes fixées par l'Unesco». L'équivalence des diplômes étrangers «n'est pas systématique mais traitée au cas par cas». Le demandeur de l'équivalence doit déposer un dossier complet auprès du ministère et celui-ci sera étudié par une commission scientifique indépendante, précisant que «l'accord signé entre l'Algérie et l'Egypte dans le domaine de l'enseignement supérieur et des équivalences des diplômes, concerne les établissements universitaires gouvernementaux seulement».