Oui, il est bien évident que la notion d'Etat, de biens publics, de loyauté envers la loi, c'est-à-dire l'Etat, ne semblent pas tellement s'imposer, ou même exister, à la fois dans les banques et les institutions chargées de leur suivi. Pourquoi le contrôle a-t-il déserté ces organismes et ces institutions ? Pourquoi y a-t-il tout le temps chez certains cette posture de veille de la moindre opportunité pour violer la loi et les règlements et accaparer ce qui tombe sous la main ? D'évidence, il faudrait un diagnostic profond, d'abord sur les hommes, ensuite sur l'organisation. Quelle que soit l'organisation en vigueur, elle n'est jamais parfaite et sera toujours vulnérable quand existe des raisons qui mènent vers la cupidité. Il faudrait agir sur l'homme, ensuite sur l'organisation. Sur l'homme peut-être plus que sur l'organisation, car l'homme est intelligent, même criminel et étudie les moindres failles. On parle, ces temps-ci, de l'installation dans les banques de cellules de vigilance. C'est peut-être la pire des choses, car il serait ainsi démontré que nous sommes incapable d'organisation, incapable de faire respecter la réglementation et incapables de trouver des hommes compétents, intègres, loyaux pour gérer les banques à ses différents niveaux de responsabilité et de contrôle. Faudrait-il alors installer des cellules de vigilance dans toutes les institutions. Faudrait-il alors déposséder toutes les institutions de contrôle de leurs attributions ? Certainement qu'il risquerait d'y avoir un conflit dans les attributions et auquel cas, il faudrait encore mettre en place une cellule d'arbitrage.