L'atmosphère universitaire de ces dernières années est devenue le théâtre, de violence d'affrontements à l'arme blanche et parfois même de meurtres. L'université n'est plus un espace qui se distingue de la société. Les étudiants réfléchissent de la même manière que le commun des citoyens. Des jeunes étudiants qui bouillonnent constamment, pas d'encadrement suffisant pas de suivi, pas d'orientation. Sur ce sujet, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Rachid Harraoubia a affirmé jeudi à Alger, qu'effectivement la violence dans l'université algérienne existe bel et bien mais il n'empêche que ce phénomène ne concerne pas uniquement l'université algérienne. Précisant que la violence est une question épineuse et complexe qui ne concerne pas seulement le campus universitaire, en réponse à un membre du Conseil de la nation sur une question concernant les incidents de violence enregistrés dans les établissements universitaires et les mesures à prendre face à ce fléau. Dans le même cadre toujours, M. Harraoubia affirmera qu'en dépit des cas de violence enregistrés, l'université algérienne ne rencontre pas un problème de cet ordre. Avant d'ajouter qu'il ne suffit pas de faire une comparaison superficielle avec d'autres universités du monde, argumentant, que la violence est un fléau social avec des causes et formes multiples et n'est pas propre à l'Université algérienne. M. Harraoubia a condamné et déploré les cas de violence dont étaient victimes de nombreux étudiants et enseignants, évoquant les mesures prises pour enrayer de manière radicale ce phénomène pour instaurer et assurer la sécurité dans le campus universitaire. On soulignera, par ailleurs, que d'autres mesures outre la relance des conseils de discipline et le renforcement de l'éthique au sein de l'université à travers l'élaboration de la charte universitaire sont prises. Ces dernières consistent en la promotion de la relation pédagogique entre l'enseignant et l'étudiant dans le cadre du respect mutuel, la relance des espaces de concertation entre les deux parties et l'amélioration de la performance des commissions pédagogiques et celles des cités universitaires. Malika A