La deuxième session de la haute commission algéro-égyptienne de coopération tenue ce week-end dans la capitale égyptienne a été consacrée à l'évaluation des réalisations effectuées dans le cadre de la coopération agricole et l'examen des autres possibilités de coopération notamment la recherche agricole, l'hydraulique, les orientations agricoles, la protection des plantes et des forêts, la lutte contre la désertification, la santé animale et la production animale. Pour rappel, la première session de la commission de coopération s'est tenue à Alger en février 2004. Cette seconde session a d'ailleurs été sanctionnée par la signature du procès-verbal de coopération agricole ainsi que du mémorandum d'entente entre l'Institut national de recherche agricole d'Alger et le centre de recherches agricoles d'Egypte. Dans ce sens, M. Harrag Abdelmalek, cadre au ministère de l'Agriculture et du développement rural a indiqué à l'issue de la cérémonie de signature, qu'il existait plusieurs domaines de recherche qui peuvent être exploités par les deux pays. Et d'ajouter que l'Algérie, émis le voeu de bénéficier de l'expérience égyptienne en matière de banque de gènes végétaux et animaux, d'autant, que l'Algérie est en phase de créer une banque similaire en formant des experts. La coopération bilatérale, a-t-il précisé, peut également englober d'autres domaines tels le développement rural et la protection des ressources forestières, sachant que la partie égyptienne a souhaité bénéficier de l'expérience algérienne dans les domaines du développement rural et de l'intégration de la femme rurale. Pour sa part, Mohamed Mustapha El Djarhi, vice-président du centre égyptien de recherches agricoles, a affirmé qu'il existait de nombreux domaines de coopération entre les deux pays qui peuvent être exploités, notamment dans le cadre des défis de l'heure auxquels est exposée la région arabe, comme les changements climatiques, la rareté de l'eau, et les coûts élevés des récoltes agricoles. Pour faire face à ces défis, M. El Djerhi a relevé la nécessité d'une utilisation efficace des biotechnologies pour un meilleur rendement afin de réduire les coûts de production et les prix. Pour M. El Djerhi, les deux pays peuvent bénéficier des leurs expériences respectives dans le domaine. Concernant l'eau, l'accent a été mis sur la nécessité de tirer profit des expériences des deux pays pour optimiser l'exploitation des eaux naturelles et les eaux traitées dans l'agriculture. Synthèse D.T.