Abordant la situation économique du pays, le ministre des Finances a expliqué que "la situation se traduit par une croissance économique stabilisée globalement, depuis un certain nombre d'années, par une croissance se situant entre 4 à 4.5 %", précisant que "la croissance en dehors des hydrocarbures se situe à plus de 6 % ". "Dans la structure de la croissance en dehors des hydrocarbures, il est à noter que 80 % sont réalisés par le secteur privé", a-t-il ajouté. Le premier argentier du pays a souligné, dans ce contexte, que cette croissance "a permis de générer une réduction significative du taux de chômage, qui est passé de 30 %, en 1999, à 11,3 % cette année". S'agissant de la politique monétaire, le ministre a relevé le caractère " prudent " de la politique budgétaire ayant permis, a-t-il dit, de ramener le taux d'inflation à une moyenne de 2%. Expliquant la démarche du gouvernement pour faire face à la crise économique et financière internationale, M. Djoudi a mis en exergue les décisions prises pour anticiper sur cette crise, citant le remboursement de la dette extérieure. "Le remboursement anticipé de la dette extérieure a permis d'épargner au pays trois risques, à savoir le risque de liquidité, car nous ne trouvons pas de liquidité sur la marché, le risque de coût, puisque le coût de l'argent a fortement augmenté et le risque de change, car le change est fortement instable ce qui a permis de donner une autonomie en matière de décision économique", a-t-il encore souligné. H. S.