Par B. Chellali Les données de la situation économique et financière confortent le prolongement et l'élargissement de la plate-forme du développement, et ce en dépit du contexte de la double crise financière et économique mondiale. Cette capacité à résister dans la durée à cette crise est une opportunité pour procéder à des changements. C'est ce que montrent les directives du Président Abdelaziz Bouteflika, à maintenir cette prudence soutenant la dynamique de développement dans ses suites ambitieuses et à la fois un point d'appui à "la rigueur et la lutte contre les abus dans la dépense publique, et en nous attelant encore davantage à promouvoir une diversification économique et de nouvelles recettes pour le pays". L'objectif est de parvenir à un rythme élevé de croissance durable, et à un faible taux de chômage, mais aussi comme un moyen vital de compétitivité permettant à l'économie nationale de combler le fossé la séparant du marché mondial. Cela peut également paraître comme étant une autre condition importante de sauvegarde et d'accroissement de la qualité de vie de la population à l'ère de la mondialisation. Tels sont, en définitive, le socle et la raison d'être d'un programme politique poussant à produire les effets escomptés pour construire la société prospère dans une pratique d'amélioration continue tenant compte des forces et des faiblesses identifiées au quotidien. Cette tâche catalyseuse pour l'"apprentissage" mutuel de la prospérité ne peut être efficace et rentable qu'à la seule condition : une adhésion collective à la construction d'une mobilisation pour réaliser des changements aussi bien économiques que sociaux. Un lien plus étroit est à atteindre avec beaucoup de visibilité entre les pouvoirs publics et les autres opérateurs économiques faiseurs de richesse. L'Etat en tant que garant de la promotion économique et sociale est plus que jamais engagé à mettre en valeur les dispositions structurelles participant à la recherche de synergie maximales. Et cela suppose la viabilité d'une " confiance " mutuelle, un meilleur espace juridique et des systèmes fiscaux et sociaux adéquats pour permettre à davantage d'investisseurs de concrétiser pleinement le potentiel dont ils ont la charge à la fois pour leur propre intérêt que celui de la société. A l'attente de ces profits économiques, il faut donc plus de concurrence loyale pour être sûr que cette démarche débouche sur des innovations véritables offrant aux entreprises les moyens de s'adapter à une production hautement compétitive, créatrice de croissance et d'emplois et de s'ouvrir plus facilement aux changements afin de faire face à tous les chocs extérieurs.