Le besoin des entreprises, en matière des financements, a constitué l'un des plus importants volets discuté lors de la commission, qui a été installée à l'effet d'examiner l'environnement de l'entreprise. Cet aspect implique aussi l'assainissement des mécanismes déjà en place et l'innovation d'instruments d'aides aux fonctionnements des petites, moyennes et grandes unités industrielles en matière de mobilisation des capitaux nécessaires. Les opérateurs économiques, qui étaient présents dans cette commission, ont insisté sur la nécessaire de la mise en œuvre de mesures urgentes pour protéger le marché des capitaux avec la création immédiate. A l'issue des pourparlers, les membres de cette commission ont décidé de l'installation d'un groupe de travail pour se pencher sur la question. L'autre préoccupation, qui a été longuement discutée durant les trois jours des travaux des ateliers et commissions des Assises nationales sur la stratégie industrielle, est relative aux moyens de promouvoir les petites entreprises dont le nombre de croissance est positivement apprécié. Il a été aussi, recommandé que le financement des très petites entreprises (TPE), doit être l'objet d'une attention particulière. Et sur la même longueur d'onde, les participants ont souligné l'impératif de la mise en place d'institutions financières dotées de moyens conséquents, d'un haut niveau de compétences humaines garantissant une gestion et coordination efficientes afin de pour mobiliser et de distribuer des ressources " longues " aux entreprises. L'autre point, qui a fait l'objet d'un long et houleux débat au sein de la commission relative à l'environnement de l'entreprise, est celui lié à la bonne gouvernance des banques publiques et au rôle qui échoie à la banque d'Algérie dans ce contexte. Les membres de ladite commission ont ainsi affirmé que la consolidation de l'industrie bancaire passe par une meilleure gouvernance des banques publiques. Ils ont souligné, dans le même ordre des idées, que la Banque d'Algérie doit apporter une réponse rapide aux attentes des opérateurs en matière d'importation et d'exportation des services et de royalties. Ainsi, la privatisation en cours du CPA (Crédit Populaire d'Algérie) doit s'inscrire dans la perspective d'une meilleure gouvernance des banques publiques, insistent les opérateurs économiques. Cette privatisation doit constituer aussi un moyen de renforcement significatif du financement de l'entreprise locale, ajoutent-ils considérant par ailleurs que la gestion des ressources en devises hors hydrocarbures pourrait participer à la dynamisation du marché de change à terme.