"L'année 2010, qui marque le début du 2e programme quinquennal d'investissement public, vise à assurer le suivi du développement structuré du pays et améliorer l'investissement de l'entreprise et les conditions de vie du citoyen", a déclaré M. Karim Djoudi, ministre des Finances, avant-hier à Alger, lors d'une réunion de la commission des finances de l'Assemblée populaire nationale (APN). Lors de cette réunion, consacrée à la présentation par le ministre des Finances du projet de loi de finances 2010, présidée par Ahmed Kennay, président de la Commission, le ministre a souligné que "le budget de l'équipement pour l'année 2010 a été établi en tenant compte des priorités de suivi du programme en cours". Cette conception s'inscrit, a-t-il ajouté, "dans le cadre des orientations du plan d'action du gouvernement en vertu du décret 227/ 98 relatif aux dépenses de l'équipement, modifié et complété, qui prévoit que toute inscription aux grands projets doit faire objet d'une étude de maturation adoptée par le Fonds national de l'équipement pour le développement ou toute autre entreprise spécialisée", a-t-il précisé. Par ailleurs, le ministre a indiqué que le projet de loi de finances 2010 a été élaboré selon un prix de référence fiscal du baril du pétrole brut à 37 dollars, un taux de change de 73 dinars pour un dollar US, un taux d'inflation de 3,5%, des importations à 36,8 milliards de dollars, des exportations d'hydrocarbures à 37,7 milliards de dollars, une croissance économique de 4,6% globalement et de 5,5 % hors hydrocarbures. Dans ce sens, il est bien de rappeler que le projet de loi prévoit également "un budget de gestion de 2383 milliards DA, soit une augmentation de 6,6% par rapport à la loi de finances 2009, un budget d'équipement relatif au crédits de paiement de 3022,9 milliards DA, soit une augmentation de 7,4% par rapport aux dépenses prévues par la loi de finances 2009", a annoncé M. Djoudi. D'autre part, en ce qui concerne les dispositions législatives, "le gouvernement préconisait une série de mesures visant notamment à faciliter le système fiscal, assurer sa coordination, alléger la pression fiscale sur les revenus, garantir la sécurité sociale, encourager les énergies renouvelables et baisser le coût des crédits immobiliers ", a indiqué le ministre des Finances, finalement. Zineb B.