L'OFFICE national des statisti- ques (ONS), s'apprête à réaliser deux grands travaux durant l'an- née 2010, à savoir une enquête sur les ménages et leur mode de consommation ainsi que le recensement économique. Selon le directeur général de l'ONS, Mounir Khaled Berrah, qui était, hier, l'invité de la Chaîne III la première enquête qui traitera des dépenses des ménages permettra de cerner " qualitativement et quantitativement le comporte- ment de l'Algérien ". Il s'agit en fait, de se mettre en " phase avec les changements des comporte- ments constatés chez le consom- mateur notamment ses habitudes alimentaires pour pouvoir struc- turer ses dépenses ou encore tout ce qui est lié à ses loisirs ". Cette enquête qui est réalisée tout les dix ans sera effectuée grâce aux compétences de l'ONS et l'expérience qu'il a déjà acquis a déclaré le DG de l'ONS pour qui tout un processus sera mis en place comme la " collecte d'information, son traitement et en diffusion. Un processus qui a été validé par les instances inter- nationales d'autant, que l'ONS a adhéré au système général de diffusion des données du FMI , a-t-il affirmé. Au courant de l'année prochaine, l'ONS lancera également le recensement économique, que le premier responsable de l'ONS considère comme une "opéra- tion phare car elle intervient après 29 ans, le premier a eu lieu en 1975 ". Ce travail servira de base de données pour les pou- voirs publics qui seront dotés d'une " image claire en matière d'existence des agents économi- ques et sociaux tous statuts confondu ". Un outil indispen- sable pour élaborer des politi- ques de développement. Le DG de l'ONS a tenu à préciser que l'opération de recensement concernera tous les opérateurs économiques, sauf le secteur de l'agriculture. Une fois réalisé, l'Office national des statistiques disposera d'un "fichier aussi exhaustif que possible de l'infor- mation économique permettant du coup de déterminer les bran- ches d'activité non maîtrisées". Le plus important, ajoute, Mounir Khaled Berrah, est de collecter le plus grand nombre d'informations sur " le secteur privé qui reste pour le moment méconnu en termes d'effectifs et d'activités ". Il s'agit en gros de faire de l'information statistique un " tableau de bord pour les pouvoirs publics " a-t-il souli- gné. Une information qui reste, aux yeux de Mounir Khaled Berrah, " crédible mais qui peut être perfectible à l'avenir ". Abdelghani