La communication et les défis du futur, constituent le thème central d'un colloque international ouvert hier, à l'université africaine ''colonel Ahmed Draia'' à Adrar. Les travaux de la rencontre, à laquelle prennent part, outre l'Algérie, des universitaires de Mauritanie, Tunisie, Irak, Liban, Syrie, Jordanie et de France, s'articulent autour de thèmes liés au ''cadre conceptuel de la communication'', ''les règles et normes de l'action informative'', ''les Technologies de l'Information et de la Communication (TIC)'', ''la situation de la formation en communication en Algérie et au Maghreb Arabe'', ainsi que ''la communication de proximité et le développement''. Le programme de ce colloque de quatre jours prévoit également des communications inhérentes à l'éthique de l'information, les impacts actuels des TIC, aux rapports communication- valeurs sociales et identité nationale, à la communication et le développement, ainsi qu'à l'information et la révolution algérienne. Dans une intervention d'ouverture, le recteur de l'Université africaine d'Adrar, M. Kerkeb Aissa, a souligné le large recours aujourd'hui à l'outil de l'information par les pays, les gouvernements et les organisations pour véhiculer leurs messages et concrétiser leurs intérêts matériels, idéologiques ou géographiques. Le colloque devra focaliser ses travaux sur les aspects positifs de l'information, au service des citoyens et de la Nation, a ajouté le même responsable. De son côté, Le Dr. Adib Khaddour, enseignant de la communication à l'université de Damas (Syrie) a, dans une évaluation de situation de la communication dans le monde arabe, estimé "qu'elle était en crise, reflétant tout à fait la situation de crise que traverse le monde arabe". "L'information ne crée pas la politique, mais reflète, en toute logique et réalisme, la situation dans les différents domaines", a-t-il soutenu. R.R.