La 6e édition des journée de la formation des cadres du secteur de l'énergie et des mines, consacrée cette année au thème des technologies de information et de la communication au service de la formation dans le secteur de l'énergie et des mines, s'est clôturée mercredi. Ainsi, les exposés proposés durant les deux jours ont permis de prendre la mesure des formidables perspectives ouvertes par les technologies de l'information et de la communication et des immenses bienfaits que les apprenants peuvent en tirer. Ainsi, les participants ont considéré que dès lors, l'intégration des technologies de l'information dans les systèmes et méthodes de formation ne se pose donc plus en termes de choix et de faisabilité. Il faut donc se mettre dans la problématique du comment procéder à cette intégration à quel rythme et avec quelle ressources. Aussi, les capacités de formation affichées aussi bien par les structures de l'enseignement supérieur que par les écoles du secteur des télécommunications offrent la possibilités de disposer dans des délais relativement raisonnables des compétences pour tisser la toile qui devra relier en permanence les centres d'émission de savoir et de savoir-faire aux cadres et techniciens du secteur engagés dans des cursus d'apprentissage soit pour se perfectionner soit pour accéder à des niveaux plus élevés de qualifications. Par ailleurs, les opérateurs du secteur de l'énergie et des mines investissent déjà beaucoup dans la formation à l'image de Sonelgaz et Sonatrach qui consacrent annuellement l'équivalent de 10% de leur masse salariale annuelle aux dépenses de formation. Notons également que cette rencontre s'est soldée par une série de recommandations comme la création au sein de chaque groupe du secteur, d'un projet e-learning impliquant les gestionnaires de la formation, les pédagogues et les développeurs de solutions logicielles. Les participants ont également recommandé de rattacher le projet à un niveau de management élevé pour marquer 1'appui de la haute direction à la démarche. Il s'agit également d'élaborer un plan de communication permanent pour accompagner la mise en place de formations en blended learning et en e-learning ; de former les personnels de 1'ingenieric de formation aux nouvelles méthodes et associer le corps enseignant aux transformations (plan de communication, séminaires de vulgarisation, sessions de formation sur les nouveaux procédés de conception et de diffusion des programmes ; d'accompagner la démarche d' implantation par une conduite de changement, d'amorcer en parallèle au sein des sociétés et des institutions de formation de véritables plans de développement d' infrastructures, (réseaux informatiques, liaisons spécialisées à haut débit, renouvellement des parcs informatiques . . . ) et de généralisation de l'intranet et des outils de messagerie ; de prévoir, sous la coordination du MEM des ateliers périodiques pour échanger sur les progrès enregistrés et connaitre les contraintes rencontrées ; de reconnaître aux formations à distance la même valeur (diplomante ou qualifiante) que les formations présentielles et leur accorder le même impact sur le dermopuncture de carrières des apprenants et enfin d'éxpérimenter, d'ici la fin du 1er trimestre 2010, une première action en blended learning, au sein des entreprises du secteur de 1'énergie et des mines S.G.