Une convention de coopération et de partenariat dans les domaines de la formation et de la recherche a été signée entre l'entreprise sidérurgique ArcelorMittal et l'université Badji Mokhtar d'Annaba, a indiqué, lundi, son recteur, Mohamed Tayeb Laskri. La cérémonie de signature de cette convention, la première du genre, a eu lieu dimanche, en présence de Vincent Le Gouic, P-DG d'ArcelorMittal Annaba, du recteur et de cadres de l'université, a précisé la même source. La sidérurgie, la métallurgie et la transformation des métaux sont les activités de base pour l'édification d'une industrie solide et intégrée. Elles sont considérées comme le moteur et la mesure du développement industriel des nations. Les clauses de la convention portent sur la prise en charge de la promotion des mines de l'Ouenza (Tébessa) et de Boukhadra par une équipe mixte de recherche dans le domaine minier et la participation d'Arcelor Mittal Annaba dans la formation en cycles de graduation et de post graduation, en plus de la mise sur pied d'équipes de travail mixtes pour la prise en charge de questions se rapportant à la prévention, l'environnement, la santé et à la sécurité. La convention porte également sur l'élaboration conjointe d'un programme de formation dans le domaine de la prévention des risques professionnels et la réalisation d'études pluridisciplinaires pour la promotion du partenariat, en plus de l'organisation de manifestations scientifiques communes et la promotion de la formation spécialisée. Par ailleurs, pour ce qui est d'Arcelor Mittal, le plus grand sidérurgiste au monde, ce groupe est reconnu comme étant le seul site sidérurgique du pays situé près d'Annaba. Sa production couvre moins du tiers des besoins en acier pour la construction. La production de l'entreprise pour l'année 2009, table sur un chiffre qui atteint les 800 000 tonnes d'acier, mais selon le P-DG du groupe cette production est insuffisante en dépit de la forte demande. De plus, M. Vincent Le Gouic a prévu, pour cette année, une production qui dépasse le seuil de 1,3 million de tonnes d'acier. En outre, il faut noter qu'aujourd'hui l'Algérie est un chantier à ciel ouvert. la demande est sans cesse croissante, en particulier dans les secteurs du bâtiment, des travaux publics et des infrastructures en général. Autrement dit, la demande en produits longs, qui est très importante ne cesse de s'accroître, et le besoin est de plus en plus manifesté. En dépit des projets d'investissement engagés dans le domaine de l'industrie de l'acier notamment, l'Algérie restera toujours loin du compte en raison de la très forte demande. Nassim I.