En effet, ces visiteurs, habitués à se rendre dans d'autres pays européens, arabes ou même de l'Afrique du Nord, disent vouloir changer de destination, et aller découvrir de nouveaux horizons. Ainsi, ils expriment, pour la plupart, un intérêt particulier pour le désert algérien, impressionnés par notamment sa beauté et son étendue, et encouragés en cela par des témoignages d'amis ou de connaissances qui s'y sont déjà rendus. "Maintenant que le pays a retrouvé la sécurité, j'estime qu'il est peut être temps d'y faire un tour avec ma famille, surtout que des amis à moi m'ont affirmé que leur périple au Sud de l'Algérie était féerique. Ils sont très satisfaits", a témoigné un visiteur. Ce regain d'intérêt est expliqué par le fait que les touristes européens ont en marre du tourisme de masse, et recherchent de l'authenticité, dira Mme Sabrina Bounaas, du tour operator ONAT (Office national du tourisme). Dans ce cadre là, "l'Algérie devient une destination prisée en raison de sa richesse naturelle, archéologique, historique et culturelle, et la bienveillance de ses habitants". "Il ne faut pas oublier que l'Algérie est, après l'Italie, le 2ème pays le plus riche en ruines romaines dans le monde", rappelle-t-elle. Pour mieux souligner cet intérêt, elle citera, pour preuve, plusieurs voyages de groupes de touristes belges dans le Nord et le Sud du pays organisés par l'Onat au cours de l'année écoulée en collaboration avec un tour opérateur belge "ARTEMA". Par ailleurs, pour ne citer que cela, l'Onat, qui a diversifié son activité, recevra dès mars prochain un premier groupe de 17 pèlerins belges dans le cadre de son programme "Sur les traces du Père Charles Foucault" Afin de promouvoir la destination Algérie, le directeur général de l'Onat M. Mohamed Benelhadj, évoque pour sa part la nécessité de changer le statut de l'Office pour qu'il puisse se déployer de façon plus efficace et être plus présent sur le marché international. Il a également exprimé la volonté de l'Algérie d'être plus présente sur le marché belge, vu les bonnes relations qu'entretiennent les deux pays. Il convient de souligner que cette nouvelle édition du salon a été caractérisée par une baisse constatée de l'affluence, que les exposants incombent à la crise économique internationale, et dont les conséquences sont ressenties en Belgique.