S'exprimant, avant-hier à partir de Batna, lors d'une conférence de wilaya des cadres, élus, militants et sympathisants de son parti, le porte-parole du Rassemblement national démocratique (RND), M. Miloud Chorfi, a appelé au "nécessaire renforcement de la place du parti sur la scène politique nationale " et à une " bonne préparation des prochains rendez-vous électoraux". En effet, M. Chorfi a exhorté ces derniers a doublé "davantage leur contact avec les différentes catégories sociales" et à "la prise en charge des préoccupations des citoyens". A ce propos, il dira que "chacun est tenu d'accompagner les projets de développement et de veiller à leur mise en œuvre", de sorte, a-t-il souligné, à "concrétiser le programme du président de la République" et "obtenir de meilleurs résultats lors des prochains scrutins" dont il a annoncé la préparation "officielle" au sein de son parti. Avant d'ajouter que le RND a réalisé "des bonds qualitatifs" qui "inquiètent ses rivaux". Abordant l'alliance du RND avec le Parti des Travailleurs (PT), M. Chorfi dira que cette dernière est constitué sur la base d'une "entente politique" autour de certaines questions nationales "partagées par les deux formations politiques", dont "la lutte contre le terrorisme et la corruption, le développement de l'économie nationale et l'amélioration du niveau de vie des citoyens". En revanche, adoptant un ton euphorique, M. Chorfi dira que son parti "constitue sans exagération aucune, la première force politique en Algérie", M. Chorfi a estimé que le RND est "un parti souverain qui a des principes et qui aurait pu obtenir plus de sièges au Conseil de la nation si ce n'étaient certaines manœuvres". Concernant les mouvements de grève qui sont déclenchés par plusieurs secteurs, notamment le secteur de l'éducation, M. Chorfi dira que son parti "appuie l'idée d'améliorer les conditions sociales du citoyen, notamment celles de l'enseignant". Il a suggéré dans ce contexte que la concertation "primera sur la confrontation qui ne sert ni le secteur, ni l'économie nationale et dont les seules victimes seront en premier nos enfants". Par ailleurs, le Mouvement de la société pour la paix (MSP), de son côté, n'a pas mâché ses mots, il a indiqué, avant-hier, dans un communiqué publié à l'issue de la réunion de son bureau exécutif, que le Mouvement considère l'initiative de criminalisation de la colonisation "est un droit historique pour tous les Algériens qui exigent de la France officielle, de reconnaître ses crimes, de leur présenter des excuses et d'indemniser les victimes". A l'occasion de la célébration de la Journée du Chahid, le MSP a appelé le peuple algérien à se recueillir à la mémoire des Chouhada de la Révolution nationale et du devoir national et de préserver la mémoire nationale. Par ailleurs, le Mouvement a apporté son soutien aux secteurs qui revendiquent leurs droits légitimes dans le cadre du dialogue et des négociations avec les parties concernées. Pour le MSP il ne faut pas "tourner le dos aux mouvements de grève, qui prennent de l'ampleur dans une conjoncture où le pays a le plus besoin de calme, de stabilité et de sécurité". En outre, le MSP a ouvert le feu sur la corruption qui règne dans tous les secteurs. Ainsi, il a plaidé en faveur de "la lutte contre la corruption et les détournements de deniers publics". Par ailleurs, le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, avait déclaré, avant-hier, lors d'une rencontre à la salle "El-Feth" d'Oran, que la restructuration des instances de base du Front national algérien (FNA) sera concrétisée dans un délai de trois mois. Et que le renouvellement des structures du FNA doit être opéré dans trois mois afin de permettre au parti d'entamer la préparation des prochaines échéances électorales. A ce sujet, M. Moussa Touati il a insisté auprès de ses cadres sur la nécessité d'activer l'opération de restructuration lancée il y a une semaine, et ce suite à la décision émanant de la 4e session du Conseil national du FNA en réaction à la démarcation de certains élus de ce parti. Concernant les prochaines échéances électorales, prévues en 2012 (législatives), le numéro un du FNA a fait savoir que "seuls les candidats munis de leur carte de militant depuis au moins deux années pourront se présenter au nom du FNA". Puisque, poursuit-il, dans le même ordre d'idées "quand on est élu au nom d'un parti, on est tenu de garder à l'esprit les principes et valeurs prônées par ce parti, sinon on n'a qu'à se présenter en candidat libre", a-t-il conclu.