Grâce à l'augmentation des surfaces destinées à la culture de la pomme de terre, la production de l'année 2010 devrait être supérieure à celle de l'année précédente laquelle a avoisiné les 2,5 millions de tonnes. En effet, et selon Bachir Seraoui président du comité interprofessionnel de la filière pomme de terre a indiqué, jeudi au cours d'une réunion à la direction des services agricoles (DSA) de Skikda, que ce tubercule cher aux algériens sera disponible . Ainsi, la disponibilité de la pomme de terre pour la période mars et avril couvrira "largement" les besoins du marché national. Au cours de la réunion ayant pour ordre du jour "l'appréciation de l'évolution du marché de la pomme de terre durant le deuxième trimestre 2010", le même responsable a précisé que les prix à la production actuel "ne connaîtront pas d'évolution sensible durant la période mars et avril". Selon M. Seraoui, cette donnée est confortée par les plantations précoces de la pomme de terre de saison, au niveau de la wilaya de Mostaganem, qui seront récoltées à partir de la fin mars, ainsi que par les récoltes tardives d'arrière, saison d'El Oued, actuellement en cours. Le rôle du comité interprofessionnel de la filière pomme de terre est de donner, selon son président, des "estimations globales des attentes de la saison", mais aussi "d'améliorer le Système de régularisation des produits de large consommation (Syrpalac) mis en place par le ministère de l'Agriculture et du développement rural avec pour objectif le stockage de la semence pour l'utiliser en cas de crise". Notons que le directeur de la régulation et du développement des productions agricoles au ministère de l'Agriculture et du Développement rural, M. Ammar Assabah, a indiqué mercredi que la production de pomme de terre d'arrière-saison a atteint plus d'un million de quintaux. La production de pomme de terre, obtenue en arrière-saison a dépassé le million de quintaux et sera suivie par la production de primeurs, actuellement en cours de récolte, avec plus de 90.000 tonnes attendues, a indiqué M. Assabah sur les ondes de la Radio nationale. Il a également estimé que les systèmes de régulation mis en place par les pouvoirs publics dans le but de contrer la spéculation sur les produits agricoles dans les marchés ont encouragé les cultivateurs à investir davantage.