Blogs, podcasts, wikis, fils RSS, les entreprises adorent les possibilités du Web 2.0, selon Forrester Research. A un bémol près, elles veulent pouvoir être sûres de la pérennité de ces nouveaux outils et privilégient les suites en provenance d'éditeurs connus. Quitte à suivre les nouvelles tendances, autant le faire avec des partenaires connus et qui ont les reins solides. Tel pourrait être, en résumé, le point de vue des 119 responsables informatiques de sociétés de plus de 500 salariés interrogés par Forrester Research à propos du Web 2.0. Ceux-ci semblent particulièrement intéressés par certaines de ces techniques. Presque tous utilisent au moins l'une d'entre elles, principalement parce que cela améliore l'efficacité de leur entreprise. " Les responsables informatiques ont tendance à considérer les réseaux sociaux et les blogs comme du superflu, tandis que les technologies Web 2.0 qui ont un bénéfice utilisateur clair comme le RSS, les wikis et l'étiquetage de contenu les intéressent plus " indique l'étude de Forrester. Pourtant, il n'est pas question pour ces entreprises de s'adresser à des nouveaux venus spécialistes du sujet comme NewsGator ou MindTouch. Les sociétés préfèrent à 61 % avoir une suite " tout-en-un " conçu par un éditeur reconnu tel Microsoft, Oracle ou IBM. Car elles veulent pouvoir intégrer ces outils directement dans les applications qu'elles possèdent déjà. Cela tombe bien. IBM, SAP, Microsoft, Oracle ou BEA Systems ont annoncé leur intention d'intégrer des technologies 2.0 dans les prochaines versions de leurs logiciels. Une analyse qui vient compléter celle fournie par Gartner en mai 2005. Le cabinet expliquait que d'ici à 2008, nombre d'entreprises basculeront bien vers les technologies liées au Web 2.0, mais pour la plupart manqueront d'adapter leurs modèles économiques sur ces nouvelles pratiques sociales et collaboratives. Ce qui pouvait, selon lui, déboucher sur quelques troubles dans l'écosystème. IBM, Microsoft et Oracle, par leur service de conseil et support, pourront alors y jouer leur carte, nous confirme Forrester.