La visée principale de l'activité économique est d'engendrer des profits à la fois pour le citoyen et pour l'Etat. Nul doute que les nouvelles avancées enregistrées à ce sujet en Algérie ont permis de créer un climat de confiance et de développer un aspect social de plus en plus nourri. Il en a découlé des bases socioéconomiques plus efficaces de lutte contre les disparités sous toutes leurs formes. De toute évidence, la politique de bien-être a pour sa part établi une liste de priorité, une démarche substantielle, que, bien entendu, le programme présidentiel à "couvert" de garanties établissant un consensus sur les objectifs et des moyens de les mettre en œuvre. Par là même, c'est un processus avec une ligne de démarcation qui se trouve fondé pour mieux "formaliser" la perspective stratégique d'élargissement des intérêts et des revenus. C'est important non seulement pour la sphère sociale mais aussi pour l'expansion économique. Le fait que le gouvernement planche, ces derniers jours, sur un second programme quinquennal, témoigne d'une action plus élargie vers la satisfaction des préoccupations et des besoins des populations de manière plus coordonnée et pour résoudre certains problèmes du développement socioéconomique du pays. Dans le même temps, il est particulièrement important dans le contexte présent d'unir tous les efforts à la recherche de "gains" supplémentaires à l'économie nationale, soit à sa plus grande production et pour sa diversification. Un principe qui devrait s'enraciner dans la morale citoyenne et à donner une " caution " nationaliste au désir d'acquisition de la paix, de la prospérité et du progrès, car le bien commun est une résultante naturelle dans la proportion qui rapproche le plus possible de celle que demande l'intérêt général de la société. Et plus généralement, le "mou" de l'économie mondiale, incite à réfléchir ensemble sur l'avenir, un avenir qui se concrétisera à l'intérieur de l'Algérie, bien sûr par les Algériens eux-mêmes. Par conséquent, la principale conclusion à tirer de cette démarche du gouvernement ne peut être que la suivante ; édifier, pas à pas, mais avec esprit de suite et résolution, les nouvelles exigences de la société.