En tenant compte de ce qui a été réalisé durant ces dernières années, nul ne peut nier que de grands changements, voire les changements historiques sont intervenus dans l'évolution du pays, sur la base d'un programme qui a créé les conditions d'un développement à parts égales pour toutes les régions du pays et avantageux dans différents secteurs. Une matrice non seulement économique, mais sociale et culturelle qui offre des mesures fiables à résoudre chaque problème qu'il soit spécifique ou général se posant à la société. Cet ordre global de développement, variable, est mis en œuvre, c'est évidemment pour canaliser la notion du mieux-être et la croissance. Une croissance en tant qu'instrument de vitalité économique et sociale. Celle-ci connaissant sa phase optimale depuis 99, n'a pas besoin d'analyse, les mutations enregistrées témoignent de la sorte de cette démarche la plus sûre qu'ait produit ce modèle de développement, en tant que "continuité" dont la "structure" principale repose sur des racines invulnérables qui alimentent les sources de transformation dans tous les domaines. Cela devrait conduire à une répartition plus engagée des sacrifices exigés par la conjoncture et pour privilégier l'intérêt de la nation. Il ne fait aucun doute que malgré les plaies, encore trop fraîches de la tragédie nationale, l'objectivité de l'avancée du pays fait montre d'une réelle maîtrise et le mérite d'avoir provoqué l'amorce d'un réalisme dans toute sa splendeur. Un "manifeste" en faveur d'un développement proprement dit. Cet autre développement est aujourd'hui constitué par des alternatives, terme général qui regroupe toutes les initiatives censées repenser l'économie et répandre le bien social à tous les Algériens. Il s'agit là, d'une option de base qui donnera à l'avenir la preuve de la capacité de ce programme national de développement qui est conforme à la structure même de la société algérienne. Tout comme il est significatif à cet égard que, depuis 99, l'Algérie s'est remarqué dans son renouveau national, en s'attaquant sans répit à toutes les "poches" et autres contraintes économiques et sociales. Eléments largement suffisants pour "bâtir" un progrès nettement suggestif. Cela signifie tout simplement que la question de l'épanouissement de la société est considérée en haut lieu comme une réalité particulière insérée dans un tout social plus vaste. Toutefois, soutenir cette volonté politique, réclame le travail d'une matière morale quasiment nouvelle au sein de la société civile et de la sphère des politiques. Cela demande aussi, et surtout, tout un renversement des comportements afin d'apprendre dans le cours de l'intérêt général de la nation.