Après Maghrebia, la filiale tunisienne du groupe Generali qui s'est associée avec l'algérien CIAR pour créer une compagnie d'assurance-vie en Algérie, Massir, qu'elle contrôle à 34%, une autre compagnie d'assurances tunisienne qui lorgne le marché algérien. Ainsi, Salim assurances prévoit une implantation à moyen terme en Algérie. En effet, Salim Assurances prévoit également de s'attaquer aux marchés algérien et libyen mais pas dans l'immédiat, le temps d'avoir les autorisations nécessaires, ou s'engager dans des partenariats avec des opérateurs existant sur ces marchés. La compagnie ne dédaigne pas une collaboration plus poussée avec certains opérateurs étrangers pour augmenter sa rétention en matière de réassurance. "Plus nous avons de l'argent, plus nous sommes à l'aise pour garder une partie du risque, nous ne transférons pas tout et nous cédons une partie au réassureur national et une autre au réassureur de proximité, le reste est transféré au réassureur étranger, donc notre action a un impact sur la balance des paiements et sur le transfert de devises ; plus notre capacité financière est forte, plus nous aidons à améliorer la balance des paiements", explique M.Hammami. Classée 11ème du secteur en Tunisie, les assurances Salim occupaient tout juste 2,9% de parts de marché à fin 2008 et 3,2% à fin 2009, néanmoins leur rentabilité financière ne fait pas l'ombre d'un doute et est largement supérieure à la moyenne. Pour l'année 2013, leur ambition est d'arriver à améliorer ce score de près de 1% pour atteindre une part de marché de 3,6% et de réaliser une croissance moyenne de 16%. Salim est aujourd'hui sur pied d'œuvre et compte, maintenant que son programme de réorganisation et de restructuration est bien avancé, amorcer une présence à l'échelle européenne via les travailleurs tunisiens à l'étranger. Salim est décidé à s'imposer sur le marché par la qualité de son management, son intégrité et le respect des règles déontologiques dans l'exercice du métier d'assureur. La compagnie s'altèle aujourd'hui à finaliser son système d'information, à actualiser son manuel de procédures et à mettre en place des approches d'évaluation et de formation plus développées.