Comme nous l'avions annoncé, quatre concours de création de talents dont un international, viennent d'être lancés en prévision de la troisième édition du Festival international de la Bande dessinée (FIBDA). Un rendez-vous prévue à Alger du 13 au 17 octobre prochain à l'office Riadh El Feth. Ces différents concours ont déjà un nom et concernent une certaine tranche d'âge. Le premier s'appelle espoir scolaire et concernera les élèves âgés entre 9 et 6 ans. Il consacrera la meilleure œuvre originale sur deux planches. Le second se nomme concours jeunes talents, il est ouvert aux dessinateurs de 18 à 35 ans. Il récompensera le meilleur récit complet qui sera édité en album. Le lauréat sera invité au FIBDA en tant qu'auteur. Un jury de professionnels désignera les vainqueurs. Le troisième s'intitule concours national pour la réalisation de la meilleure affiche du FIBDA 2010, dont le slogan est " Alger, dialogues en bulles ". Enfin le quatrième est international. Il faut savoir que cette compétition est chapeautée par un jury composé de spécialistes dans le domaine du 9e art et la clôture des inscriptions est fixée au 31 août 2010. Si le style et les thèmes sont libres, les œuvres à vocation historique sont encouragées et des prix récompenseront aussi la meilleure bande dessinée scientifique. Ces trois concours verront les meilleures œuvres récompensées en trophées et en numéraires. En outre, cette manifestation dédiée à la promotion du 9e art en Algérie, verra l'organisation d'expositions, de projections de films d'animation, de conférences, colloques, rencontres et débats mais aussi de concerts et workshop. Le concours international sera, quant à lui, ouvert à tous les bédéistes nationaux et étrangers sur la présentation d'une oeuvre de bande dessinée originale, inédite ou éditée entre 2009 et 2010. Six prix consacreront les lauréats de ce concours selon la décision d'un jury international, précise encore la même source. Il est important de savoir que l'Algérie est considérée comme pionnière dans le domaine de la BD, au Maghreb, dans le monde arabo-musulman, et même en Afrique, même si les bédéistes nationaux sont des autodidactes qui n'ont bénéficié d'aucun encadrement au cours de leur apprentissage.