Présenté par Carrière Algérie Les dossiers s'empilent sur votre bureau ? Votre agenda déborde ? Votre équipe se plaint de votre manque de disponibilité et vous interrompt souvent pour que vous lui veniez en aide ? Vous avez des difficultés à vous maintenir à la tête de la mission qui vous est confiée parce que trop de détails vous accablent? Vous êtes préoccupé au sujet des affaires qui tournent mal lors de vos absences ? Manifestement, il est plus que temps de vous lancer dans la délégation. Le temps est une denrée rare pour les managers. Le seul moyen de tout faire dans les temps est de déléguer certaines tâches. Mais déléguer est un exercice délicat qui demande préparation et méthodologie, c'est un art dont les limites restent floues, puisqu'elles passent par un recrutement adéquat, la motivation et l'esprit d'équipe, le leadership éclairé, et le suivi et le contrôle des tâches. Le processus de délégation doit toujours commencer par une analyse de sa propre mission. Seuls 20 % des tâches effectuées par le manager se trouvent réellement au cœur de sa mission. C'est parmi les 80 % restants que l'on trouve les tâches qui peuvent être déléguées." Il s'agit de repérer les actions qui demandent beaucoup de temps au manager, l'empêchant de se concentrer sur les questions stratégiques de son poste. Première étape, lister les tâches susceptibles d'être déléguées. Il est primordial, au moment de dresser cette liste, de rester objectif... et de ne pas se laisser guider par ses préférences et aversions : déléguer uniquement les tâches qui rebutent est inacceptable. Vous devrez déléguer - par exemple - les tâches : nQui prennent régulièrement beaucoup de temps. nQui permettent de développer les compétences, les aptitudes des employés en leur apportant une expérience et un épanouissement. nQue l'employé est capable de bien exécuter. nQui sont suffisamment difficiles pour stimuler l'employé. nPour lesquelles vous êtes le moins qualifié. nQui augmenteront le nombre de personnes susceptibles d'accomplir les travaux essentiels ou urgents. La deuxième étape consiste à sélectionner la ou les personnes auxquelles confier les tâches déterminées. Pour chacune d'elles, repérez les compétences requises et le collaborateur qui serait le plus à même de l'assumer. Vérifiez sa disponibilité pour l'échéance. Bien déléguer, c'est aussi bien communiquer. Tout d'abord, il faut fournir tous les éléments nécessaires au délégué : détails des tâches, outils à disposition, budget, étendue de son pouvoir de décision ... Ensemble, prévoyez ensuite des échéances et des contrôles aux étapes clés du travail. Arrive enfin l'heure du bilan : Sanctionnez les résultats d'une manière ou d'une autre. Si les objectifs attendus ont été atteints, le déléguant doit clairement le faire savoir et ne pas priver ses collaborateurs de sa satisfaction. Dans le cas contraire, inutile de rechercher des excuses ou des coupables ; le principal est de faire en sorte que les erreurs ne soient pas renouvelées. Cependant, pour que la prochaine délégation se passe mieux, il est essentiel de connaître les causes de l'échec. Les erreurs sont inévitables et souvent constructives, faites-en sorte que vos critiques le soient aussi. Montrez où se situe l'erreur et comment elle peut être évitée. Vous contenter d'exprimer des reproches ne fera qu'inciter votre collaborateur à ne plus prendre de risque, donc d'initiative, et par conséquent le poussera à s'en remettre à vous, réduisant à néant les bénéfices de la délégation.