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Le procès en appel des membres de l'ex-comité de participation d'ArcelorMittal Annaba reporté Poursuivis pour utilisation des oeuvres sociales des travailleurs à des fins personnelles
L'agence APS a appris d'une source judiciaire que le procès en appel des sept membres de l'ex-comité de participation (CP) de l'usine Arcelor Mittal Annaba, prévu aujourd'hui, a été reporté pour le 27 avril en cours. Aussi, selon la même source, le report a été décidé à la demande du collectif de la défense qui a sollicité de la Cour d'Annaba la présence des experts en charge du dossier et du reste des témoins à charge et à décharge dans cette affaire et qui n'ont pas répondu à la convocation pour assister à ce procès. Par ailleurs, il est à noter que des peines allant de 18 mois à 4 ans de prison ferme avaient été prononcées en mars dernier, en première instance, par le tribunal d'El Hadjar (Annaba) à l'encontre des mis en cause, poursuivis pour "mauvaise gestion, détournement, dilapidation et utilisation des œuvres sociales des travailleurs à des fins personnelles" , à la suite d'une plainte collective de plus de 5.200 employés de ce site d'El Hadjar à Annaba. Aussi, s'agissant de la même affaire, quatre parmi ces inculpés avaient écopé d'une peine de 4 ans de prison ferme assortie d'une amende de 10 millions de DA, un autre de 3 trois ans de prison et une amende de 5 millions de DA, et les deux derniers de 18 mois avec sursis, D'autre part, un commissaire aux comptes, également impliqué dans cette affaire pour "non dénonciation des dépassements dans la gestion des œuvres sociales des travailleurs avait été condamné à une peine de 18 mois de prison ferme. En outre, la plainte collective avait entraîné une enquête sur la gestion des œuvres sociales d'ArcelorMittal, gérées par des syndicalistes, depuis le rachat de l'entreprise par la société Ispat en octobre 2001 jusqu'à mai 2009, où l'équipe dirigeante a été démise de ses fonctions. Le montant présumé du préjudice dans la gestion des fonds sociaux dépasserait les 5 milliards de dinars, selon des sources de presse. La corruption pose un sérieux défi à l'Algérie. Dans le cadre politique, elle entrave la démocratie et la bonne gouvernance, en rendant pervers les processus formels. Aussi, ces scandales se suivent et se ressemblent. Jamais l'Algérie n'a connu autant de scandales financiers et détournements que ces temps-ci.