Les travaux de la première session de la commission mixte algéro-zambienne se sont ouverts dimanche après-midi à la résidence Djenane El-Mithak à Alger sous la co-présidence de M. Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines et le ministre zambien des Affaires étrangères, M. Kabinga Jacus Pande. Cette session qui sera sanctionnée par la signature de plusieurs accords de coopération bilatérale, devra également définir une feuille de route pour la mise en place d'un véritable partenariat englobant de nombreux domaines et secteurs d'activités. Dans ce contexte, M. Messahel a indiqué que cette session constitue une opportunité pour identifier les projets de partenariat et cibler des actions "plus concrètes" en vue de lancer une coopération "plus forte" et "mutuellement avantageuse". "Nous avons aujourd'hui l'avantage de disposer d'instruments nouveaux et de réelles capacités pour rattraper le temps perdu, mais pour lancer une dynamique de coopération plus forte et mutuellement avantageuse", a affirmé M. Messahel Cette session, qui sera sanctionnée par la signature de plusieurs accords de coopération bilatérale, devra également définir une feuille de route pour la mise en place d'un véritable partenariat entre l'Algérie et la Zambie englobant de nombreux domaines et secteurs d'activités. Dans cette optique, le ministre délégué a fait observer que les travaux de cette commission devront identifier les voies et moyens de promouvoir les relations commerciales algéro-zambiennes afin, a-t-il dit, que leur volume soit à la hauteur de "nos ambitions communes et puisse refléter les potentialités des économies de nos deux pays". "La réactualisation des projets de coopération et de partenariat et les nouvelles pistes que nos délégations respectives ne manqueront pas de prospecter, permettront de relancer notre coopération sur des bases nouvelles et durables", a-t-il relevé. Pour le ministre, "il nous appartient de cibler des actions dans les domaines du développement des ressources humaines, de la santé, de l'énergie et des mines, de l'agriculture", secteurs dans lesquels l'Algérie, a-t-il fait remarquer, "a acquis une solide expérience qu'elle est disposée à partager avec la Zambie". "L'amitié traditionnelle qui lie nos deux peuples, la solidité et la qualité de nos relations nous invitent à redoubler d'efforts et d'initiatives en vue d'imprimer une dynamique nouvelle à nos relations bilatérales", a-t-il ajouté. L'Algérie et la Zambie "qui partagent les mêmes idéaux de paix, de justice et de progrès et qui oeuvrent conjointement et solidairement aux plans africain et international à faire avancer ces principes et les positions africaines communes, (...) se doivent de conférer à leurs relations la dimension et la portée qu'elles méritent", a souligné M. Messahel. M. Messahel a indiqué, en outre, que l'opportunité "nous est aujourd'hui offerte pour procéder à une évaluation exhaustive de nos relations bilatérales et pour dégager de nouvelles perspectives à même d'imprimer un saut qualitatif à notre coopération conformément aux orientations de nos deux chefs d'Etat, le président Abdelaziz Bouteflika et son homologue Rupiah Banda". Il a, par la même occasion, évoqué la politique de concorde et la Charte pour la paix et la réconciliation nationale du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, à laquelle le peuple algérien, a-t-il rappelé, "a adhéré massivement", tout en soulignant que cette politique a permis à l'Algérie de "renouer définitivement et résolument avec la paix et la stabilité, mais aussi de lancer un vaste programme de développement socio-économique". Le ministre a également mis en avant les "réformes importantes" qui ont touché tous les secteurs avec l'objectif d'une "véritable refondation économique répondant aux impératifs de modernité et de bonne gouvernance, mais aussi aux attentes du peuple algérien".Il s'est dit "convaincu" qu'une nouvelle étape sur la voie de la mise en place d'une coopération bilatérale "ambitieuse" tenant compte des mutations profondes qu'a connues la vie politique, économique, sociale et culturelle, tant en Algérie qu'en Zambie et des exigences dictées par les développements intervenus sur la scène régionale et internationale, doit "plus que jamais inciter les pays du Sud à renforcer davantage leur partenariat". Pour sa part, le ministre zambien a fait part de son souhait de voir cette commission mixte sortir avec un plan d'action qui définira l'avenir de la coopération algéro-zambienne, d'autant que, a-t-il dit, "nous disposons de plusieurs pistes pour booster notre coopération et aller de l'avant pour développer notre partenariat". Le ministre zambien a indiqué, dans ce sens, que les deux pays ont la possibilité de développer leur coopération dans de nombreux secteurs, citant plus particulièrement les domaines de l'agriculture, du commerce, de la santé, de l'enseignement supérieur, de la culture et du sport. Il a, de ce fait, réitéré l'engagement de son pays à promouvoir un partenariat "plus soutenu" et "plus diversifié" avec l'Algérie et relever, a-t-il ajouté, les "défis qui s'imposent à nos deux pays".