Comme un peu partout dans les contrées algériennes, la ville des roses célèbre, elle aussi, à sa façon le mois du patrimoine (du 18 avril au 18 mai). Pour ce faire, la direction de la culture de concert avec l'université Saâd Dahleb, a organisé à la fin du mois écoulé, des journées d'étude sur le patrimoine culturel et l'identité. " Préserver le patrimoine matériel et immatériel d'une déperdition totale " est le thème générique de ces rencontres qui sont censées être un vrai travail de sensibilisation et d'action sur le terrain. C'est ainsi que la direction de la culture a paraphé une convention avec l'université Saâd-Dahleb pour permettre aux universitaires, dans un cadre juridique, de répertorier et réaliser des opérations de restauration des sites et monuments culturels dont certains ont disparu. "Notre objectif est d'impliquer les étudiants et chercheurs pour faire un travail scientifique et d'investigation sur les sites qu'on a perdu. " concrètement, la direction opte pour l'investissement sur le terrain afin de recueillir toutes les informations possibles sur ces sites. Elle estime avoir fait une énorme avancée en matière d'inventaire du patrimoine matériel et immatériel dans la wilaya. L'ancien chef de département de la faculté architecture à l'université de Soumâa affirme que l'Algérie renferme 456 sites et monuments culturels dont six à Blida qui demandent à être restaurés. Pour sa part, Baba Ahmed, recteur de l'université, a rendu un grand hommage aux étudiants de la faculté architecture pour avoir fait un voyage de connaissance dans la ville du M'zab et Timimoun. Selon les responsables de la direction de la culture, la célébration de cet événement sera aussi une occasion d'organiser plusieurs manifestations artistiques et culturelles. dont un salon de l'artisanat et des métiers. Des activités parallèles qui jalonneront le mois du patrimoine.