Avec une part de 4,3% contre 3,1% en 1990, l'Algérie a occupé, en 2005, la 9e position dans le classement des pays arabes destinataires d'investissements directs étrangers (IDE), c'est du moins ce qui ressort d'un document du Forum des chefs d'entreprise algériens publié hier. Selon “La lettre du Forum”, distribuée aux participants au 10e forum des hommes d'affaires arabes, l'Algérie a attiré au cours de l'année écoulée, 8,27 milliards de dollars d'investissements, soit 4,3% du total des IDE destinés aux pays arabes contre 5,21 milliards en 1990 (3,1%). L'Algérie a, souligne la même source, reculé de trois places dans ce domaine à l'échelle du monde arabe, passant de la 6e position en 1990 à la 9e position en 2005, après l'Arabie saoudite, l'Egypte, les Emirats arabes unis, le Maroc, la Tunisie, le Liban, Bahreïn et la Syrie. Le stock des IDE cumulé en 2005 dans les 22 pays arabes, avait, selon Omar Ramadan, le président du FCE, atteint quelque 190 milliards de dollars. Cependant ce taux ne représente que 1,9% du stock mondial des IDE. C'est dire, combien l'attractivité des pays arabes en matière d'investissement demeure insuffisante et l'évolution des IDE en direction de ces pays a le mérite de le montrer clairement.