Le volume des investissements directs étrangers en Algérie reste mitigé. Les chiffres fournis par l'Agence nationale de développement des investissements (Andi), montrent, en effet, la baisse des IDE, notamment en 2009. Pour l'année passée et selon l'enquête lancée par l'Andi en 2008 et qui se poursuit toujours en collaboration avec les Douanes algériennes, seuls " 4 projets " ont été inscrits au niveau de cette agence ayant ciblé les secteurs de " l'industrie mécanique, la mécanique, le dessalement d'eau de mer et le tourisme et l'hôtellerie", a indiqué le directeur général de l'Andi, Abdelkrim Mansouri, sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale. Le même responsable a fait savoir que des investisseurs étrangers ont effectivement préféré repartir à cause des "problèmes liés à la crise financière internationale". Pour lui, il ne s'agit nullement de raison bureaucratique. Bien au contraire, il affirme que les "procédures d'investissement sont allégées, actuellement il suffit de faire une déclaration d'investissement en plus de la création du guichet unique disposant d'un bureau des investissements". En revanche, les investissements nationaux se taillent la part du lion, selon les premiers résultats de ladite enquête avec "19 700 projets déclarés en 2009 dans les travaux publics, le bâtiment et l'hôtellerie, entre autres ". Des intentions d'investissement de plus en plus importantes également dans les régions des Hauts-Plateaux et du Sud qui enregistrent jusqu'à "25% des projets déclarés". Ce niveau sera encore "plus important grâce au plan de relance du gouvernement pour ce quinquennat ainsi que les diverses infrastructures réalisées qui faciliteront l'investissement dans ces régions ". Abordant la création des guichets uniques, Abdelkrim Mansouri, a affirmé que l'objectif de l'Andi est de passer de "19 à 24 guichets uniques en vue de faciliter le contact avec les investisseurs et simplifié les formalités". Autre nouveauté annoncée, la mise en place d'une "bourse de partenariat qui servira de base de données aux investisseurs nationaux et étrangers désirant créer des entreprises en partenariat". Des rencontres sont au programme dans une dizaine de wilayas pour vulgariser ce nouveau concept en plus de l'implication des représentations diplomatiques algériennes à l'étranger pour associer la diaspora algérienne dans des projets. Le DG de l'Andi estime que cette politique vient de donner des résultats probants, car il y a un retour d'écoute. Il annonce, à cet effet, la concrétisation de "15 projets dans le domaine agroalimentaire en particulier montés avec des étrangers". Une rencontre pur la présentation de ces projets sera organisée le 28 mai prochain à Marseille.