Présenté par Carrière Algérie Aujourd'hui, un chef qui veut se faire respecter doit savoir allier sens de l'écoute, diplomatie mais aussi fermeté. Et ne jamais douter du bien-fondé de ses décisions. Aujourd'hui, finie la figure du chef incontesté au grand désarroi de bon nombre de cadres, qui avouent avoir du mal à s'imposer. Comment trouver le bon équilibre ? Voici quelques conseils pour asseoir son autorité avec justesse. L'autorité est avant tout le pouvoir et le devoir de décider. C'est elle qui permet de coordonner des tâches sans perdre son énergie à sans cesse réinventer les processus de décision. Comprendre son utilité permet de mieux assumer son rôle. Pour mieux asseoir son autorité, il faut savoir ce qui la justifie. Primo, l'autorité de statut rattachée à un titre ou à une mission. Secundo, l'autorité de compétence liée à un savoir-faire reconnu par ses pairs. Tertio, l'autorité d'entrepreneur ou la propension à endosser le rôle de guide. Dernière catégorie, l'autorité naturelle désigne l'aisance relationnelle qui permet par sa seule présence de s'affirmer sans s'agiter ni élever la voix. Toute autorité s'impose par un subtil dosage de fermeté sur la forme et de souplesse sur le fond. A chacun de trouver son style en fonction de ses objectifs et de la maturité dont font preuve ses subordonnés. Seul impératif : tenir des discours clairs et directs. Les non-dits et les propos flous sont les pires ennemis de l'autorité. Evitez surtout les menaces implicites. C'est inefficace et cela pollue la relation. L'avertissement doit être précis et la sanction immédiate. La contestation de l'autorité ne provient pas seulement du refus d'obéir, mais aussi du besoin de comprendre une consigne. Lorsque vous expliquez, prenez garde à ne pas adopter une attitude défensive. Se justifier, c'est montrer qu'on n'est pas sûr de ses décisions. Si votre équipe pense que vous doutez, elle va commencer à douter de vous. " De manière générale, mieux vaut rester cohérent et maîtriser ses humeurs en dents de scie en apprenant à analyser ses émotions. Lorsqu'on est en colère, il faut prendre le temps d'en connaître les causes et les enjeux. Cela permet de prendre du recul pour l'évacuer, et d'expliquer ensuite sereinement son sentiment à son équipe. Manager, c'est éduquer, autrement dit aider ses collaborateurs à grandir dans l'entreprise. Pour les faire avancer, il faut donc savoir aussi bien les recadrer que les féliciter. Qu'elle soit positive ou négative, la critique est toujours la bienvenue, à condition d'être constructive, argumentée et limitée au travail. C'est un signe de respect de l'autre, qui permet de réfléchir ensemble aux solutions. Grâce à cette ligne de conduite, le cadre dirigeant peut asseoir son autorité tout en jouissant d'un véritable confort de travail.