La "CDC Climat", nouvelle filiale de la Caisse des dépôts, l'Agence française de développement, Proparco, la Banque européenne d'investissement, la Cassa Depositi e Prestiti et la banque de développement allemande KfW Bankengruppe, ont décidé de s'unir pour créer le Fonds Carbone Méditerranée. Amené à devenir opérationnel au cours de l'année 2011, le Fonds Carbone Méditerranée a pour objectif de "conforter le déploiement (...) de projets environnementaux des pays des rives Sud et Est de la zone méditerranéenne", mais surtout d'"exploiter le potentiel de crédits carbone issus du Mécanisme de Développement Propre de ces pays, aussi bien dans les énergies renouvelables que dans la gestion des déchets et l'efficacité énergétique, peut-on lire dans le communiqué de presse. Le Fonds Carbone Méditerranée disposera, conformément aux dispositions du Paquet énergie-climat adopté par l'Union européenne en décembre 2008, de crédits carbone pouvant atteindre les 200 millions d'euros en 2020. Le futur Fonds carbone méditerranéen exploiterait le potentiel de crédits carbone issus du Mécanisme de développement propre (MDP), aussi bien dans les énergies renouvelables que dans la gestion des déchets et l'efficacité énergétique. CDC Climat, nouvelle filiale de la Caisse des Dépôts (CDC), l'Agence française de développement (AFD), PROPARCO, la Banque Européenne d'investissement (BEI), la Cassa Depositi e Prestiti (CDP) et la banque de développement allemande KfW Bankengruppe (KfW), ont décidé d'unir leurs forces pour étudier et appuyer la création de cette nouvelle structure. Imaginée dans le cadre de l'Union pour la Méditerranée (UpM), elle vise à conforter le déploiement de projets respectueux du climat sur le pourtour méditerranéen en leur apportant un complément de savoir-faire et de financement. Ce Fonds Carbone Méditerranée devrait devenir opérationnel au cours de l'année 2011. Sa taille sera définie en fonction de l'évaluation du volume de crédits carbone que pourraient générer les projets MDP dans les pays concernés, y compris la Jordanie, et pourrait atteindre au total 200 millions d'euros en 2020. La structure sera complétée par un mécanisme spécial d'études et d'assistance technique en amont " afin de garantir le nombre, l'avancement et la qualité des projets Rappelons que le projet Union pour la Méditerranée rassemble les Etats membres de l'Union européenne et leurs voisins proches ou appelés à rejoindre l'Union (Albanie, Croatie, Bosnie-Herzégovine, Monténégro et Monaco) et 11 pays non-membres riverains de la Mer méditerranée, à dont l'Algérie, l'Autorité palestinienne, l'Egypte, la Jordanie, le Liban, le Maroc, la Mauritanie, la Syrie, la Tunisie et la Turquie.