Le Conseil d'administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé une ligne de crédit de 150 millions de dollars EU en faveur d'Afreximbank. La ligne de crédit sera utilisée pour le financement du commerce et des projets liés au commerce dans les États participants de l'Afreximbank en Afrique. La réserve actuelle de projets de la banque est hautement diversifiée, du point de vue sectoriel. Il ressort également des tendances du financement du commerce par l'Afreximbank au cours des cinq dernières années qu'une proportion de plus de 75 % des approbations concerne le financement du commerce à l'intérieur et à l'extérieur de l'Afrique, ce qui contribue au développement économique et à l'intégration du commerce en Afrique. Afreximbank dispose actuellement d'une réserve d'opérations se trouvant à un stade avancé et d'une valeur totale de plus de 4,6 milliards de dollars EU. Il est prévu que 26 % des sous-projets qu'Afreximbank a l'intention de financer ciblent le secteur des télécommunications, contre 8 % et 7 % pour les secteurs de l'énergie et du transport, respectivement. Afreximbank joue un rôle important en tant que plus grand fournisseur de financement du commerce et de projets liés au commerce pour soutenir les pays africains, en particulier ceux qui ont récemment été soumis à des tensions en raison de la baisse des prix des produits de base, du ralentissement de la demande de l'exportation et de la diminution de transferts de fonds. Près de vingt ans après sa création, la Banque africaine d'import/export (AFREXIMBANK) entend renforcer son implantation et son positionnement à travers le continent. Dans son projet d'extension, l'Afrique centrale fait partie des priorités, d'où l'organisation du 20 au 23 juillet 2010, de la 17è session de l'Assemblée générale de cette institution financière panafricaine. A cette occasion, dirigeants, actionnaires et experts n'ont pas manqué d'afficher leur ambition, celle de mieux se positionner parmi les plus importants établissements financiers en Afrique centrale. Une région considérée par des observateurs comme disposant de gigantesques ressources naturelles à même de booster son développement, mais dont des atermoiements dans les politiques économiques ont souvent constitué un obstacle à l'investissement privé. Pour sa part, la BAD a également soutenu ces pays en créant : la Facilité de liquidité d'urgence (FLU), dotée d'une enveloppe de 1,5 milliard de dollars EU, pour fournir rapidement et à titre exceptionnel un appui aux institutions confrontées à des problèmes de liquidité ; et l'Initiative de financement du commerce (IFC), dotée d'une enveloppe de 1 milliard de dollars EU, pour jouer un rôle contra-cyclique en fournissant des financements pour promouvoir le commerce là où les autres acteurs s'étaient retirés. Le projet permettra de maintenir l'emploi, tant directement qu'indirectement, à la faveur des liens établis en amont et en aval, le long de la chaîne de l'offre. Cette transaction appuiera donc directement les programmes de développement de ces pays africains et aidera à renforcer leurs économies et à réduire la pauvreté, y compris dans les États fragiles. Il contribuera aussi à l'intégration régionale. Cette ligne de crédit est également conforme avec la stratégie de la BAD pour soutenir les institutions de financement du développement (IFD) africaines, comme elle appuiera les priorités nationales et régionales en matière de développement du commerce, contribuant ainsi à augmenter la croissance économique, à renforcer la compétitivité dans les pays membres régionaux, et à réduire la pauvreté sur le continent. Elle est également alignée avec la Stratégie de la Banque pour les opérations du secteur privé, qui vise à approfondir l'appui aux intermédiaires financiers régionaux, à redynamiser les partenariats stratégiques, et à promouvoir l'infrastructure régionale. Cet investissement permettra de consolider davantage le partenariat entre la BAD et Afreximbank. Il jouera aussi un rôle important pour promouvoir le financement du commerce afin de renforcer les échanges inter et intra-régionales, de soutenir le secteur privé, et de renforcer la capacité productive et la croissance économique sur le continent.