Aux termes d'un acte notarié publié hier la société de production d'engrais "El Sharika El Djazairia El Omania Lil Asmida ", sise à Arzew Oran a augmenté son capital. Dans ce sens, l'assemblée générale extraordinaire a approuvé, après discussion et examen des justificatifs, les recommandations du conseil d'administration relatives à l'augmentation du capital social de la société. Ainsi, le conseil a proposé aux parties concernées l'augmentation du capital social pour un montant de trente six milliards six cents millions dinars (36 600 000 000 DA) par la création de trois millions six cent soixante mille (3 660 000) nouvelles actions numérotées de 1 340 001 à 5 000 000. Or, ces nouvelles actions doivent être libérables comme suit selon les conditions arrêtées entre les actionnaires. Pour les actions provenant pour la partie non résidente, un virement de l'étranger vers l'Algérie doit se faire ainsi : 64 997 546 dollars (USA), en contre valeur de 4 767 011 020,20 DA. Concernant la partie résidente : RCH un virement de la somme de 4 483 500 00da, comme il a été justifié au notaire par des avis bancaires. Enfin et conformément à la résolution du conseil d'administration, le capital social de la société "el Sharika El Djazairia El Omania Lil Asmida ", passe de 13 400 000 000 DA à 50 000 000 000 DA., ce montant est libéral en fonction des besoins du projet. En outre, à titre de rappel, la société par actions (SPA) algéro-omanaise, El Djazairia El Omania Lil Asmida, est détenue, depuis sa création le 09 mars 2008, à hauteur de 51% par SBGH et 49% par Sonatrach. Aussi, s'agissant du même contexte, la société publique algérienne des hydrocarbures Sonatrach et le groupe omanais Suhail Bahwan Group Holding (SBGH), ont procédé, à la même date (mars 2008), à la signature des statuts pour la gérance du futur complexe d'ammoniac et d'urée de "Mers El Hadjadj" dans le zone industrielle d'Arzew (Oran, ouest), (durée de la réalisation de cette société mixte est de 43 mois à partir de la date de la signature du contrat). La capacité de production de ce complexe d'une superficie de 90 ha, est de 7 000 tonnes/jour d'urée et 4.000 tonnes/jour d'ammoniac destinées à l'exportation sur la base de contrats à long terme. Le coût du projet atteint les 2,4 milliards de dollars. (65% et 70%) de l'investissement financé par des banques algériennes, tandis que le reste (entre 30% et 35%), il est couvert par des fonds propres des deux partenaires. Le futur complexe, en partenariat avec un groupe "multidisciplinaire", est d'une grande importance, surtout dans le cadre d'un investissement dans un domaine stratégique au moment où la demande nationale et internationale en engrais est en hausse. Une fois opérationnelle, cette société mixte utilisera de nouvelles technologies de production conformes aux normes "les plus rigoureuses" de protection de l'environnement.