La présentation, jeudi, à l'APN par le Premier ministre de sa déclaration de politique générale, reflète l'objectif d'un développement harmonieux au profit de l'ensemble des populations, la rénovation de l'économie nationale. Celle-ci constitue, en effet, depuis 1999, une force essentielle qui se reflète à travers la mise en œuvre du programme présidentiel confié au gouvernement et ce, en harmonie avec les intérêts du peuple et la construction d'une société moderne. En dépit des remarques du Premier ministre quant à la faiblesse enregistrée dans certains secteurs, le pays dispose d'un potentiel économique qui prend de la puissance. Pour peu qu'on se donne la peine d'en respecter l'esprit. Les Algériens commencent à se convaincre de la preuve que la " greffe " à l'économie commence à prendre. Il est temps, dès lors, d'entreprendre la suite de manière plus durable, plus profonde tout simplement en évitant les fausses incompréhensions, mais en même temps en veillant à susciter le vrai, le seul intérêt, pour le présent et le futur. Si ce développement transcende les volontés et les transforme en réalité, l'étoffe ambitieuse du seuil atteint par l'économie nationale, la stabilité, la sécurité et la paix, constituent un tremplin aux " armes " décisives à doser la continuité en tant force commune fondée sur la prospérité matérielle. Depuis quelques années, le développement du pays se caractérise par l'accélération vertigineuse des rythmes bénéfiques qui pèsent sur la vie des populations. Cette riposte efficace au bien-être du citoyen auquel il aspire, ne peut trouver à se réaliser que dans une " force collective " capable d'assurer les conditions d'une prospérité élargie susceptible aussi d'éclaircir davantage l'avenir du pays. Cette voie manifeste renouvelée par le Premier ministre à la lumière des directives du président Abdelaziz Bouteflika, pose les fondements du futur essor du pays et qui devrait passer à travers l'articulation de plus d'efforts autour des secteurs agricole et industriel. Deux secteurs stratégiques dans la création de richesses et d'emplois. Deux secteurs clefs de l'économie durant la période 2010/2014, soit une planification à moyen et long terme visant une meilleure intégration et un développement ciblé dans les diverses sphères de leur production respective. Cette démarche n' a été possible jusqu'à présent que grâce à cette extension mise sur pied en parallèle avec l'infrastructure scientifique, technologique et technique, permettant de fait, à l'ensemble de l'économie nationale de jouer un rôle importait, mais qui reste à parfaire au regard des incidences négatives de la mondialisation. Dotée de réserves de matières premières et de ressources naturelles assez importantes, l'Algérie est capable de franchir fortement son degré de dépendance de certains produits importés. Le pays est capable de produire davantage dans l'industrie et l'agriculture. Deux branches qui permettront, dans une large mesure, d'assurer la couverture du marché interne et, en même temps d'exporter certains produits agro-alimentaires. C'est aussi, le développement de l'infrastructure matérielle et technique, dans le cadre du développement harmonieux des citoyens, qui a amené une augmentation sensible du niveau de vie de la population, plus singulièrement que le monde rural connaît à son tour de grandes transformations sociales dans le cadre d'une rénovation à grande échelle. L'objectif de cette politique d'ensemble est le développement de l'homme. Tout cela ne pouvait se réaliser s'il n'y avait la " naissance " de la réconciliation nationale.