Le projet de plan d'action du gouvernement contribue, au regard des thèmes expliqués par le Premier ministre, à participer à la satisfaction des besoins élémentaires de la population dans tous les domaines. En effet, demeuré fondamentalement fidèle à ses engagements, le président Abdelaziz Bouteflika complète son œuvre par un nouveau programme quinquennal et une nouvelle feuille de route au gouvernement pour assurer la pérennité du progrès à travers une nouvelle série de mesures économiques, sociales, financières et juridiques visant à venir à bout de tous les défis. Aujourd'hui, l'essor visé est en train de prendre une dimension nouvelle. Et un fait est certain : c'est la détermination inflexible du gouvernement à renverser la vapeur qui se fait entendre. La réussite de son plan d'action contribuera à parachever et approfondir tous les chantiers, tout en marquant l'entame d'une phase extraordinaire de réduction de la dépendance des hydrocarbures. Elle constitue désormais une priorité s'appuyant surtout sur la diversification de la production économique créatrice de richesses. C'est là aussi, un vrai front à mener par tous pour améliorer le renflouement du marché interne et surseoir un tant soit peu aux importations assez coûteuses au Trésor public. Cette démarche ne peut avoir pour but que le développement et la concrétisation de l'indépendance économique. Les arguments avancés par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, doivent trouver des forces afin d'entraîner une participation active de tous les acteurs économiques afin de permettre la résolution peut-être plus rapidement des problèmes les plus criants qui se posent dans la sphère socioéconomique. Cela constitue, en effet, une étape essentielle pour l'objectif final tracé par le programme présidentiel et qui pose les véritables problèmes et leur solution à moyen et long termes. Un principe de base sur lequel s'appuie le plan d'action du gouvernement tout en ne dissimulant rien : son application et sa mise en œuvre s'inscrivent dans une convergence d'intérêts au seul profit du peuple. Cela exige en toute logique de prendre en compte les contraintes actuelles pour parvenir à une politique de développement généralisée qui aille dans le sens du programme présidentiel approuvé par le peuple. C'est dire que ce plan d'action touche à tous les secteurs en proposant de nouvelles " pistes " ambitieuses fixant les points de passage pour un progrès cohérent de la société algérienne tant il reste très fortement éloigné de l'impossible. L'aisance financière du pays et les critères de la bonne gouvernance sont garants de son succès. Par ailleurs, l'essence économique et sociale de l'action future de l'Exécutif se confond avec l'édification d'une société moderne et dont la toile de fond devrait viser une finalité essentielle : la réponse à l'objectif premier et fondamental de pouvoir satisfaire les besoins premiers de l'Algérien et permettre, par l'élargissement de la base matérielle de l'économie, l'élévation constante du niveau de vie matériel et l'épanouissement de toutes les facultés humaines et cela au profit de l'ensemble du peuple. Aussi, la mise en œuvre progressive de ce nouveau plan d'action va très certainement organiser dans le temps la réalisation des différentes étapes articulées autour de ces objectifs majeurs de la période. La reprise des grands axes du programme présidentiel par le gouvernement est ainsi conçue comme un instrument d'application de la stratégie de développement et comme méthode d'organisation générale de l'économie au service de ses objectifs sociaux fondamentaux..