Aujourd'hui, la privatisation des entreprises devient de plus en plus une nécessité pour le développement économique et commercial ainsi que pour l'investissement d'une manière générale, ainsi cela demeure un point primordial notamment pour faciliter la tâche à l'accès au marché mondial. Il est utile de signaler dans ce contexte, que le ministère des Participations et de la Promotion des investissements, a réalisé à ce jour, près de 400 opérations de privatisation, c'est ce qu'a indiqué récemment M. Hamoud Benhamdine, directeur général de l'investissement du ministère. Ainsi et en marge des deux journées de travail sur l'investissement entamées, dimanche à Oran, par la Chambre de commerce et de l'industrie de l'Oranie (CCIO), M. Benhamdine a fait savoir que la cadence du dossier des privatisations a connu une accélération ces deux dernières années au point où "le Conseil de participation de l'Etat se réunit deux fois par mois pour traiter des dossiers qui lui sont soumis par le ministère, et par les sociétés de participation de l'Etat qui initient les offres et les négociations". Pour ce qui est du bilan des privatisations, M. Benhamdine a souligné que le dossier englobe près de 2 200 entreprises économiques publiques, parmi lesquelles des groupements et des filiales, précisant que, parmi ce lot, figurent 1 200 entités activant dans les domaines industriel et commercial. Il faut dire cependant que la préoccupation majeure du ministère reste l'avenir des travailleurs et la préservation de l'activité de l'entreprise, a affirmé le même responsable précisant que ces points constituent les points essentiels et utiles dans les négociations avec les potentiels repreneurs algériens et étrangers. Cela dit, M. Benhamdine a motivé et a expliqué l'échec de certaines opérations de privatisation par l'absence de consensus avec les éventuels repreneurs. Abordant le volet des entreprises cédées aux salariés conformément aux dispositions de la loi, M. Benhamdine a indiqué qu'elles représentent le tiers des entités concernées par la privatisation. "Le ministère a entamé l'élaboration d'une étude concernant ce volet", a-t-il souligné. "La privatisation ne veut nullement dire une cession, car l'entreprise n'est pas une denrée, mais traduit la volonté des pouvoirs publics de garantir l'activité de cet outil et la création de la richesse par l'ouverture aux investisseurs nationaux et étrangers", a déclaré M. Benhamdine précisant que "la privatisation ne s'arrête pas à la vente, mais se poursuit par la mise en branle d'une dynamique de relance de l'entreprise".