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L'investissement privé pointé du doigt
Lutte contre le chômage dans le Maghreb
Publié dans Le Maghreb le 12 - 12 - 2006

Dans une interview accordée à un organe de presse tunisien, M. Théodore Ahlers, directeur au Département Maghreb -Bureau régional MENA à la Banque mondiale, estime que le facteur essentiel pour la lutte contre le chômage dans les pays du Maghreb demeure l'investissement privé qui peut, selon lui, réduire à néant ce phénomène dévastateur pour l'économie d'une nation. Dans cet interview dédiée exclusivement à la situation économique générale dans les pays de la région du Maghreb, M. Ahlers a expliqué que même si les pays du Maghreb ont connu une certaine croissance économique, il n'en demeure pas moins que la seule solution pour baisser le chômage de façon significative, c'est de créer les conditions d'une croissance forte, laquelle passe, obligatoirement, par l'investissement privé qui permet d'absorber les demandeurs d'emploi. Pour lui, l'Algérie a compris cette politique et s'est lancée tout d'abord, dans la réforme du secteur bancaire et financier, avec la privatisation prochaine d'une des banques publiques algériennes. "Je pense que c'est une bonne chose, d'abord parce que cela contribue à l'amélioration des services des banques algériennes à l'égard de leur clientèle, et à une gestion plus efficace de ces banques d'autant plus que le système actuel est très coûteux pour le contribuable algérien " a-t-il dit sur ce point. Pour ce qui est du Maroc, ce pays a toute une série de mesures qui sont déjà mises en place mais qui continuent pour améliorer le climat d'investissement. Cela se voit, aujourd'hui, dans l'augmentation importante au niveau de l'investissement privé et aux investissements directs étrangers (IDE), ce qui s'est traduit par une réduction du taux de chômage. Alors que les investissements directs étrangers en Tunisie ont connu une performance plutôt bonne, selon M. Ahlers. Pour assister les pays du Maghreb, la Banque mondiale essaie de d'aider les autorités à identifier les problèmes spécifiques à leur pays. Toutefois, les défis majeurs diffèrent d'un pays à l'autre, même si, d'une manière générale, ils sont confrontés aux mêmes types de problèmes, essentiellement la création d'emplois. Donc, pour les pays du Maghreb central tels la Tunisie, l'Algérie et le Maroc, il faut noter que les activités du savoir, des connaissances sont les plus importantes, parce que ces pays, notamment la Tunisie et le Maroc, ont accès au financement de plusieurs sources, alors que notre pays détient des ressources provenant des hydrocarbures. Toutefois, les bailleurs de fonds institutionnels internationaux misent beaucoup sur les privatisations des entreprises dites étatiques. Mais quels que soient ces investissements extérieurs ou nationaux, "je pense que le plus important, c'est l'augmentation de la capacité de production, d'autant plus que, souvent, les investissements extérieurs, à part l'apport financier, constituent souvent un moyen de transfert de nouvelles technologies et de savoir, et surtout un moyen d'avoir accès à des nouveaux marchés, à des nouveaux réseaux de distribution " a souligné le directeur au Département Maghreb auprès de la Banque mondiale. Pour lui, la seule solution à la question de création d'emploi rendant nécessaire une croissance plus forte, c'est une augmentation de l'investissement privé. La Banque mondiale donne des prêts aux pays qui sont éligibles ; l'Algérie n'a plus besoin pour le moment parce qu'elle possède des ressources suffisantes provenant des ventes des hydrocarbures ; le Maroc et la Tunisie continue d'emprunter auprès de la Banque. Mais il faut veiller à maintenir la stabilité économique. La situation fiscale de la Tunisie est relativement bonne ; la gestion financière du Maroc s'est beaucoup améliorée ces dernières années. Par conséquent, ces deux pays ont accès au financement de plusieurs institutions financières (Union européenne, Banque africaine de développement, fonds arabes, Banque mondiale…) ; le financement ne constitue pas, donc, une contrainte particulière, mais le problème réside dans le comment mobiliser davantage l'investissement privé. De ce fait, il est indispensable d'accélérer le dynamisme dans l'économie, et donc l'investissement privé.
Synthèse Nassima Bensalem

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