Quatre conventions portant sur l'octroi du régime dérogatoire à quatre projets ont été approuvées par le Conseil national de l'investissement (CNI) réuni, lundi, pour sa 31e session, sous la présidence du chef du gouvernement, M. Abdelaziz Belkhadem. Selon un communiqué de presse des services du chef du gouvernement, après l'adoption des résolutions de la 30e session, le CNI a approuvé ces quatre conventions qui concernent, notamment, le projet d'investissement Divona Algérie portant sur l'exploitation d'un réseau public de télécommunications par satellite de type VSAT dans la wilaya d'Alger , le projet d'investissement El-Kendi Industrie, portant sur la réalisation d'une usine de production de médicaments également dans la wilaya d'Alger, le projet d'investissement Shariket Kahraba Hadjret-Enouss portant sur la réalisation d'une centrale électrique en cycle combiné d'une capacité 1 227 MW à Hadjret En-Nouss, dans la wilaya de Tipasa et enfin le projet de Fertial portant sur la réhabilitation des usines d'ammoniac d'Annaba et Arzew. D'autre part, le Conseil national de l'investissement a décidé l'octroi des avantages de la convention à deux projets portant sur la réalisation d'unités de dessalement d'eau de mer, l'une dans la wilaya de Mostaganem avec une puissance de 200 000 m3/jour et l'autre à Ras Djinet, dans la wilaya de Boumerdès avec une production de 100 000 m3/jour. Le communiqué souligne qu'en fonction du caractère stratégique de ces deux opérations, le CNI a approuvé, par la même occasion, les conventions y afférentes. Il est à noter qu'en dehors du domaine de l'énergie, l'Algérie a réussi à attirer de gros investisseurs dans des domaines très divers, notamment la production de sodas par le groupe français Castel, la réalisation d'une centrale électrique, d'usines de dessalement d'eau de mer, et la construction d'hôtels. Le secteur touristique a aussi sa part avec l'important investissement annoncé par le groupe Accor (construction dans les cinq prochaines années de 36 hôtels Novotel et Ibis en association avec le groupe Mehri). Pour le marché du médicament, dont 80% sont assurés par l'importation, l'investissement pourrait atteindre 700 millions d'euros par an. Selon plusieurs observateurs et économistes, l'Algérie vient en tête de la région de Maghreb en termes de flux d'investissements et devient une destination pour les IDE, malgré un climat d'investissement qui reste à améliorer. Il est à préciser que le président de la République avait affiché à plusieurs occasions, dans ses discours, la volonté politique d'aller vers une économie hors hydrocarbures. D'ailleurs, la nouvelle stratégie industrielle et les différentes réformes qui touchent directement l'amélioration du climat des affaires en sont une preuve.