La première conférence académique Algérie-Japon a eu lieu, dimanche, à l'université des sciences technologiques Houari Boumediene (USTHB), sous le thème : "Vers la promotion d'une coopération mutuelle". Une vingtaine de chercheurs japonais, principalement de l'université Tsukuba, ont pris part à cet évènement. "Le premier objectif de cette conférence est l'identification des domaines de la coopération entre les universités algériennes et japonaises", a indiqué M. Benali Benzaghou, recteur de l'USTHB. De son côté, M. Mehrez Drir, chargé des relations extérieures à l'USTHB, a précisé qu'"une première liste des domaines susceptibles de constituer le socle de cette coopération est déjà arrêtée". Il s'agit de la sismologie, la biotechnologie, les sciences de l'environnement, les énergies renouvelables, les ressources en eau, l'informatique, les mathématiques et les sciences humaines. Par ailleurs, il est à noter que la première phase de cette coopération consiste en des échanges entre les enseignants et chercheurs de l'USTHB et ceux de l'université Tsukuba. L'opération sera élargie, dans une seconde phase, à d'autres universités des deux pays et impliquera, aussi, des étudiants, a expliqué la vice-recteur de l'université Tsukuba, Mme Shiojiri Kazuko, en marge de la conférence. En outre, dans ce partenariat "gagnant-gagnant", chacune des deux parties s'est fixée des objectifs. Du côté algérien, il est question de tirer profit de l'expérience "incontournable" des Japonais dans le domaine des sciences et technologies et de former le maximum d'enseignants algériens, selon M. Benzaghou. Du côté japonais, Mme Kazuko a expliqué que les chercheurs japonais sont notamment intéressés par la coopération dans le domaine de la biodiversité. "Il y a la possibilité d'étudier certaines espèces végétales endémiques en Algérie dans la perspective de développer des médicaments", a-t-elle précisé. La vice-recteur de l'université Tsukuba a noté que les universités japonaises sont, également, intéressées par la coopération dans le domaine des sciences humaines. Enfin, interrogé en marge de la conférence sur le système LMD (Licence Master Doctorat), M. Benzaghou a indiqué qu'un débat a été ouvert au sein de l'USTHB pour évaluer l'ensemble des spécialités qui ont été instaurées depuis 6 ans. "On est en train de faire le point sur les spécialités qu'on a mises en place depuis 6 ans pour décider du réaménagement, du maintien, de l'arrêt ou de la modification de ces spécialités ou encore la création de nouvelles", a-t-il déclaré. A cet effet, M. Benzaghou a relevé que le troisième cycle du LMD (doctorat) sera lancé cette année.