Les exportations algériennes vers la Grande-Bretagne, pendant les 9 premiers mois de l'année 2010, se chiffrent à 599,223 millions de livres sterling. Ainsi, l'Algérie est classée deuxième fournisseur de la Grande-Bretagne, dans la région Afrique du Nord & Moyen- Orient (Mena), a indiqué, jeudi, à Londres, l'agence gouvernementale britannique de développement du commerce extérieur et de l'investissement, l'UK Trade & Investment (UKTI). L'Algérie, a-t-on précisé de même source, vient juste après la Libye dont les exportations vers la Grande Bretagne sont estimées, pour la même période, à 839,015 millions de livres. L'Egypte et la Tunisie exportent respectivement avec une valeur de 473,750 et 439,183 millions de livres devançant le Maroc avec 260 millions de livres, et la Syrie avec 19,55 millions de livres sterling. L'agence a fait savoir que les importations globales de la région Mena ont atteint 8,252 milliards de livres sterling de janvier à septembre 2010. D'autre part, les exportations de la Grande- Bretagne vers la région Mena, selon les statistiques de l'UKTI, montrent que l'Egypte est le principal client avec un montant de 815,762 millions de livres suivie du Maroc (329, 693 M livres), de la Libye (311,714) et de l'Algérie 249,394 millions de livres. La même source a expliqué que les exportations algériennes vers ce pays d'Europe sont , dans la totalité, des produits pétroliers et dérivés, gaz naturel, et produits chimiques. Un fait qui montre que les échanges commerciaux entre les deux pays sont loin de la diversification, manifestée récemment par des officiels et les opérateurs économiques britanniques. Rappelons, en ce sens, les déclarations de Mme Susan Haird, directrice générale adjointe de l'UK Trade & Investment (UKTI). "Le marché algérien est absolument encourageant, il y a de nombreuses possibilités pour les compagnies britanniques en Algérie et ce, dans plusieurs secteurs clés de l'économie", a indiqué Mme Haird à l'APS, il y a quelques jours. Les Britanniques, rappelons-le, se sont montrés particulièrement intéressés par le marché algérien, après le lancement du plan quinquennal 2010/2014 qui prévoit des investissements publics de l'ordre de 286 milliards de dollars US. Une délégation économique, conduite par la coprésidente du Conseil d'affaires algéro-britannique, s'est rendue, le mois d'octobre dernier, en Algérie, pour prospecter les opportunités d'affaires. Une autre mission commerciale britannique, comprenant une soixante de compagnies, est attendue le mois de janvier prochain. Les Anglais, selon toute vraisemblance, veulent avoir leur part de gâteau de ce marché " peu connu " et dominé jusqu'ici, par les entreprises françaises, chinoises et américaines. " Le marché algérien était relativement inconnu des Britanniques en dépit de son très grand potentiel ", a déclaré la directrice adjointe d'UKTI, la semaine dernière à Alger.