C'est hier que s'est clôturée à Béchar la première rencontre du court métrage qui a mis à l'affiche pas moins de 48 courts métrages traitant essentiellement du thème des accidents de la route et des moyens de leur prévention, et ce au titre de la thématique retenue pour cette édition intitulée la ''prévention des accidents de la route, une responsabilité commune'' . Outre les séances de projection auxquelles sont conviés des cinéphiles, quatre ateliers de formation sur les techniques de prise de vue, du montage, du son cinématographique et sur le modèle type de production d'un court-métrage, étaient programmés à la faveur de cette rencontre. Mais ce qui a retenu sans doute l'attention, c'est le "Camp de l'indépendance et du défi", un court métrage de 14 minutes relatant les derniers événements tragiques au Sahara occidental. Ce court qui a été projeté jeudi à Béchar suite à l'attaque meurtrière lancée par les forces d'occupation marocaines contre le camp de Gdeim-Izik, se veut un "hommage" à la lutte du peuple sahraoui, ont affirmé ses trois co-réalisatrices. Présentes à Béchar en qualité d'invitées d'honneur à cette rencontre cinématographique, Amaria Fateh, Warda Haddad et Fatemattou Mohamed Lamine ont souligné que "cette œuvre, montage de différentes sources filmiques et prises de vue à partir de téléphones mobiles de militants de la cause sahraouie sur les lieux mêmes de l'attaque meurtrière, vient témoigner de l'horreur de la répression que subit notre peuple dans les zones occupées de notre patrie". La projection de ce court métrage, à l'occasion du festival de Béchar, "est pour nous un acte militant pour informer l'opinion publique de la juste cause du peuple sahraoui", et aussi l'occasion de "faire connaître la production des jeunes cinéastes sahraouis", ont-elles ajouté. Rien à voir avec le thème général de ce rendez-vous certes, mais il faut dire que "Camp de l'indépendance et du défi" est une actualité déconcertante surtout que l'actualité présente dans le camp d'Ayoun occupé est des plus préoccupantes après les récents massacres d'innocents par l'armée marocaine. Le film est une manière pacifique de dénoncer les exactions commises par un peuple contre un peuple frère. En outre, les cinéphiles et le jury ont pu apprécier jeudi, l'oeuvre du jeune Badreddine Houimli de Biskra intitulée "Les rêves brisés". Cette production de 15 minutes traite de l'une des principales causes des accidents de la route, à savoir l'excès de vitesse. Deux autres oeuvres consacrées à la problématique de la prévention des accidents de la route, à Médéa et Ain-Defla, ont été également projetées au titre de la thématique de cette rencontre "Les accidents de la circulation et les moyens de leur prévention".