Le groupe Sonelgaz veut être un acteur dans la réalisation du projet "Desertec" initié par les Allemands. Le P-DG du groupe a trouvé l'initiative des entreprises industrielles de lancer ce projet "louable" et se rejoint avec l'ambition déjà affichée par Sonelgaz dans les années quatre vingt dix de développer ce secteur mais dans le "fond il ya une divergence". NouerdiNE Bouterfa, P-DG de la Sonelgaz, invité hier de la Chaîne III de la Radio algérienne, a clairement précisé que son Groupe doit être associé dans la réalisation de ce marché. "Ces entreprises industrielles veulent créer un marché du solaire en Afrique du Nord et justement nous voulons que la fabrication du matériel nécessaire soit faite dans cette région". En d'autres termes, l'importation n'intéresse nullement Sonelgaz qui a déjà franchit le pas dans le domaine du solaire en acquérant l'entreprise "Rouiba éclairage" qui fabriquera 100 mégawatt par an. La région de l'Afrique du Nord est aussi sur les tablettes des entreprises françaises qui ont initié le projet "Transgreen" dont les objectifs sont les mêmes que "Desrtec". Nourdine Bouterfa, a souligné à ce propos que le groupe Sonelgaz n'est pas contre mais reste le problème des finances qui se pose avec acuité. Ce projet lancé dans le sillage de l'Union pour la méditerranée suscite en tout cas "l'intérêt de plusieurs institutions dont la Banque mondiale", a déclaré le P-DG de Sonelgaz. "On n'exclu rien mais il faut d'abord mettre en place la stratégie nationale dans le solaire des énergies renouvelables", a-t-il affirmé. A ce propos, il a annonce que le ministre de l'énergie proposera prochainement au gouvernement le programme élaboré tout en soulignant qu'il "n'y a pas de retard dans la mise en place du programme car il faut d'abord développer la fabrication". Sonelgaz, poursuit-il, aura un nouveau statut et sera à la fois un "groupe énergétique et industriel". C'est dans ce sens qu'il a acquit plusieurs entreprises et la dernière c'est comme "Armel" après l'aval du conseil des participations de l'Etat. L'intégration de cette entreprise spécialisée dans la réparation des gros moteurs électrique est un atout de plus pour le groupe qui pourra ainsi acquérir le savoir faire et à moyens terme passer à la fabrication des turbines à gaz, l'enjeu est technologique et économique à la fois ". Et ce n'est pas tout, Nouredien Bouterfa, a affirmé que Sonelgaz ambitionne de créer un "pole électrique en développant des capacités de réalisation". Actuellement, explique-t-il, le marché de réalisation est partagé entre "Sonelgaz à hauteur de 50% et les entreprises étrangères 50%". L'acquisition récemment de l'entreprise " ALELEC s'inscrit dans cette stratégie pour avoir au final 3 grandes entreprise sur le marché des travaux et pouvoir ainsi augmenter nos parts de marchés". Interrogé sur le nouveau code des marchés, Nouerdine Bouterfa, a précisé qu'il ne "pénalise pas Sonelgaz". Par ailleurs, le P-DG du groupe fait savoir qu'il attend toujours la réponse pour l'acquisition de "250 hectares dans les 48 wilayas du pays pour développer davantage le transport de l'électricité qui reste le point faible du Groupe Sonelgaz".