La rémunération des jeunes bénéficiaires du dispositif d'aide à l'insertion professionnelle est relevé à 12 000 dinars par mois, au lieu de la bourse des 4 000 dinars qu'ils touchaient auparavant. C'est en substance ce qui ressort du décret exécutif du 4 novembre 2010, publié hier dans le Journal officiel et qui modifie et complète le décret du 19 avril 2008, relatif au dispositif d'aide à l'insertion professionnelle. Cette catégorie sociale, lit-t-on dans l'article 19, aura droit à " une rémunération sur le budget de l'Etat fixée à 12.000 DA par mois lorsqu'ils sont insérés dans le cadre de la réalisation des chantiers d'utilité publique initiés par les secteurs et les collectivités locales". Quant aux jeunes placés dans les entreprises économiques devant réaliser des projets d'utilité publique, ils toucheront , précise-t-on, le " salaire de poste de travail occupé comprenant une contribution de l'Etat calculée conformément aux dispositions des articles 26 et 27 du présent décret". La même source soulignera que le différentiel avec le salaire de poste est versé par l'employeur. Par ailleurs, le nouveau décret a apporté des modifications à l'article 5 qui prévoit désormais que les bénéficiaires des contrats formation-insertion sont placés dans les chantiers d'utilité publique initiés, notamment, par les secteurs du bâtiment, des travaux publics, de l'hydraulique, de l'agriculture, des forêts, de l'environnement, du tourisme, de la culture ainsi que par les collectivités locales ". Selon les termes de ce même article, les bénéficiaires peuvent être placés, également, au niveau des entreprises économiques devant réaliser des projets d'utilité publique, particulièrement celles créées dans le cadre des dispositifs publics de micro-activité et auprès des maîtres-assistants pour suivre une formation. Il a été souligné, en ce sens que les dépenses liées aux équipements, l'outillage et autres dépenses induites par la réalisation des chantiers ou par la formation des bénéficiaires, " sont pris en charge par les secteurs concernés ". Il serait utile de signaler, d'autre part, que l'article 6 du même décret fixe la durée du contrat d'insertion à six mois renouvelable une seule fois à la demande de l'employeur, pour les chantiers d'utilité publique ; une année non renouvelable pour les formations auprès des maîtres-assistants. A l'issue du contrat formation-insertion, lit-t-on dans le nouveau décret, " il est délivré au jeune, par l'employeur, une attestation dont le modèle est fixé par le ministre chargé du travail et de l'emploi indiquant l'activité exercée et l'expérience acquise ".