La stratégie de développement en cours a défini les priorités dans la réponse aux besoins sociaux à moyen et long termes et décrit les implications d'une politique plus accentuée et plus large dans ce domaine. Il est apparu clairement, en effet, qu'une transformation radicale de l'économie était nécessaire pour servir d'appui au progrès social recherché et impliquait depuis 99 la mise en place de toutes les conditions matérielles et organisationnelles d'une croissance économique rapide et auto-entretenue. C'est ainsi que pour préparer les bases d'une politique "vigoureuse" d'aménagement du cadre de vie de tous les citoyens, l'accent a été mis sur le développement et des forces de production nationale et la mise en valeur des ressources matérielles et humaines du pays. L'objectif ultime de la politique de développement et la promotion de l'homme bénéficient des progrès enregistrés, étape après étape, dans la réalisation des actions tendant à la levée des contraintes objectives, économiques et sociales, rencontrées par le pays dans la concrétisation et l'approfondissement de sa politique sociale. Après tant d'années de reconstruction, il est ressenti un "filtre" naturel qui aborde les difficultés nocives à l'économie nationale. Avec des programmes sérieusement ajustés, il est prouvé que cette stratégie est de plus en plus responsable. Des priorités différenciées et évolutives dans la réponse aux besoins essentiels sont dégagées à chaque étape du développement. En dépit de quelques faiblesses dans certains secteurs, du reste reconnues par les autorités du pays, il y a une amélioration notable des conditions d'existence dans le domaine de la santé, du logement, des infrastructures collectives et de l'emploi. Une amélioration perçue avec l'étape inaugurée par les différents programmes initiés par le président Abdelaziz Bouteflika. L'amélioration des conditions d'existence a toujours privilégié, dans la fixation des réalisations sociales, la nécessité de réduction des disparités sociales en direction des populations et des régions rurales, par l'implantation des investissements collectifs et la politique de redistribution des revenus à travers, notamment, les programmes quinquennaux et les programmes complémentaires destinées aux régions du Sud et des Hauts-Plateaux.