Le Conseil interministériel tenu samedi, peut-être interprété sous un seul angle : celui de la prise de mesures adéquates sur le terrain au seul bénéficie des consommateurs, cela montre également que le gouvernement a rattrapé de façon rapide les rumeurs faisant état de la hausse des prix de certains produits de large consommation. Un engagement qui pousse principalement à la maîtrise sans équivoque de l'anarchie qu'enregistre le marché interne façonné depuis longtemps par des augmentations intempestives au détriment des populations et au détriment du Trésor public tant qu'un très grand nombre de produits sont largement supportés par l'Etat. La disponibilité des denrées alimentaires et autres produits ne fait pas défaut sur les étales, malheureusement, elles sont du monopole de certains prédateurs ayant de très larges manœuvres de spéculation, poussant souvent à des situations de tension et de pression au sein des populations. Selon le communiqué du Conseil interministériel "rien ne saurait fonder les rumeurs sur une hausse des produits aux consommateurs, tout comme les rumeurs des risques de pénuries sont infondées". On peut expliquer cette réaction du gouvernement, sur instruction du président de la République, comme un examen d'un sujet à part, vu le rôle que peut jouer le commerce licite dans la promotion de la quiétude sociale et la sauvegarde du pouvoir d'achat. Par ailleurs, si l'on ne saurait dans l'immédiat prétendre résoudre le phénomène du marché informel, une réduction, voire l'élimination de ces espaces, peut grandement contribuer à l'amélioration de l'accès à une régulation du marché et d'éliminer les activités commerciales préjudiciables aux consommateurs. En revanche, les pouvoirs publics sont désormais à cheval pour combattre la volatilité des prix des produits de base, ceux notamment subventionnés par l'Etat, car les conditions de commercialisation énumérées par le Conseil interministériel sont applicables sans équivoque afin de renforcer les capacités du pays et à défendre le pouvoir d'achat des populations. Au regard de la teneur du communiqué de ce Conseil interministériel, il y a lieu de constater l'émergence de facteurs déterminants pour endiguer toutes les distorsions et tout ce qui est en rapport avec le commerce illicite et les spéculations. Une bonne nouvelle pour les ménages et les consommateurs pour s'en sortir des griffes des spéculateurs et de faire face à toutes les surenchères en matière de prix et à toutes les perturbations vulnérables. Le gouvernement en est de fait garant pour la stricte mise en œuvre de toutes ces dispositions annoncées, notamment pour couvrir les acquis et les actifs des ménages. L'entorse à la loi du marché à dés lors des instruments qui lui barrent le chemin et de fait consolider les mesures de subvention et les règles de protection des ménages. Ainsi, la hausse subite des prix de certains produits alimentaires de base, a nécessité de la part des pouvoirs publics, une analyse et des réponses qui sont appropriées à l'attente des populations. Le constat établi par le gouvernement est à même de renforcer toute la capacité de diagnostic des situations d'urgence que cause la crise économique mondiale. Les mesures annoncées, samedi, constituent un apport grandissant de sécurité pour la défense du pouvoir d'achat. Un cadre social propice pour la régulation et le contrôle du marché interne, mais aussi à la disponibilité et à l'accessibilité des ménages à tous les produits à des prix raisonnables. L'objet immédiat qui fait l'ordre du jour des hautes autorités du pays, comprenant un renforcement des règles et des engagements spécifiques concernant le soutien et la protection des bourses, a pour but de corriger et de prévenir les spéculations, le marché informel et de permettre aux populations de prendre efficacement en compte la garantie de leurs besoins alimentaires dans la limite du régulier tel qu'annoncé par le Conseil interministériel de samedi. B. C.