Avantages sociaux et économiques sont réclamés par les populations en termes de développement durable, un meilleur suivi de ce développement au niveau local avec des méthodes souples et responsables pour répondre aux besoins exprimés, notamment en ce qui concerne la "sécurité" humaine et sociale. Il faut reconnaître que ces situations sont d'autant plus dangereuses et préoccupantes qu'une certaine "faune" politique peut les manipuler facilement à sa guise, à son profit et à saper la cohésion nationale. Au-delà de toutes les divergences et de toutes ces manœuvres qui n'ont de valeurs que pour leurs auteurs, le peuple a besoin d'aboutir à sa propre énergie pour parachever le renouveau national reposant sur des transferts, une production nationale forte et une tendance à réduire tous les déficits, si bien à considérer la croissance économique et son importance dans un cadre reposant sur une production nationale des plus solides émanant de tous les secteurs et sur une redistribution équitable de la richesse nationale. Que nul n'oublie les graves épreuves auxquelles le pays et la Nation ont été confrontés et qui sont, aujourd'hui, les données les plus importantes pour parvenir à une compréhension des retards que connaît le développement de certains secteurs de la vie nationale et le quotidien des Algériens, les jeunes en particulier. Le gouvernement par la voix du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, M. Daho Ould Kablia, vient de dénoncer avec vigueur les pêcheurs en eaux troubles et les rumeurs colportées par cette même faune de politiciens. Il s'agit, à travers ces propos, de calmer les inquiétudes qui pèsent sur la vie politique et sociale. Un certitude à même de provoquer un mouvement de stabilité et de certitude. Le gouvernement est interpellé de toute part à se cantonner dans une attitude de fermeté. Ici, les pouvoirs publics doivent faire face à une agitation intense et audacieuse, car certains manipulateurs ou agitateurs n'hésitent plus à agir au grand jour. Au regard des derniers événements, l'Etat est en droit de conserver une crédibilité sans faille pour affirmer son autorité. Cet épisode provoqué par des jeunes suscite, en effet, beaucoup de questions chez les Algériens. Ce n'est pas tant les manifestations qui ont étonné ni leur origine, mais c'est plutôt l'ampleur des actes de vandalisme qui "blesse" et qui a provoqué l'indignation au sein de la population. Les casseurs ont été guidés par des considérations strictement "hors la loi" pour s'attaquer aux biens publics et privés. Un volontarisme de " pilleurs " qui a ébranlé la fibre sensible de l'écrasante majorité du peuple. Des gens de cœur et de raison ne sont pas restés immobiles pour faire face à ces franges de jeunes décidés à tout saccager. Aujourd'hui, les ponts semblent bel et bien rétablis entre les populations et les pouvoirs publics. Le gouvernement fait preuve de sa capacité à résoudre les problèmes immédiats, mais faut-il le souligner, et cela ne passe pas inaperçu au sein de la société, il a fallu encore une fois l'intervention personnelle du Président Abdelaziz Bouteflika pour que l'Exécutif reprenne son esprit de service public. Il faut également tenir compte que l'économie nationale ne compte plus sur l'aide extérieure pour sa relance. Tout est exécuté sur les propres Fonds de l'Etat. Un critère des plus garants pour permettre au gouvernement de prendre toute la mesure des revendications légitimes et des aspirations populaires. Pour l'heure, le principe de restaurer la justice sociale semble de plus en plus possible et réalisable pour tous. Tout comme, il est possible de "réanimer" le climat social et de le placer au beau fixe, à la seule condition de faire valoir la loi pour contrecarrer les agitations entretenues. Le principe est déterminant, car on a tendance à penser à un fléchissement de l'action publique en matière de respect de l'ordre et des intérêts publics. Cette "qualité" d'un Etat de droit reposant sur la force de la loi, indispensable à la sécurité du pays et à la stabilité au sein des populations, ne peut être accueillie qu'avec enthousiasme et soutien par les Algériens et les Algériennes désireux de sortir de ces craintes perpétuelles. Les agitations enregistrées ces jours-ci ne doivent plus prolonger leur effets. Elles sont particulièrement violentes pour avoir causé des pertes en vies humaines et des dégâts énormes à l'économie nationale et au prestige du pays.