Le tout, aujourd'hui, pour les pouvoirs publics, est de valoriser tous les atouts dont dispose le pays pour faire sauter les "facteurs" de blocage de l'économie nationale afin d'assurer une saine expansion. C'est donc vers un " pan " essentiel que l'action devrait être consacrée. C'est en fait tout un potentiel qui constitue l'essentiel des préoccupations, qu'il convient de mettre en route, à savoir cibler les secteurs dominants, aux capacités de transformation sociale et économique bénéfiques aux populations, soit plus d'efforts dans le sens d'une plus grande intégration en s'attaquant avec sévérité aux secteurs qui se sont toujours vu confrontés à des blocages de taille qui ont beaucoup freiné le développement. C'est là, une priorité du moment qui devrait porter sur cet aspect. Les nouvelles réalités qui se sont imposées à la société imposent le redéploiement des outils de production générant de nouveaux investissements. La nouvelle dynamique à imprimer à l'économie nationale passe par ce critère. Il s'agira de développer de nombreuses activités en utilisant pleinement les capacités nationales allant dans le sens de la réduction des déficits en matière de développement humain, mais aussi à relancer au mieux et à accroître la dynamique de croissance économique. Au regard de l'environnement propice au développement instauré grâce aux différentes réformes, pour leur concrétisation sur le terrain, il faut se prévaloir de moyens et d'instruments ayant à la base beaucoup d'imagination, de créativité et d'esprit d'initiative. Ce sont ces qualités qui devraient aujourd'hui tenir lieu de consensus national afin d'éviter une gestion "traumatisante" et "stérilisante". L'économie nationale ouverte au marché mondial et à l'attrait des investissements, en concours direct ou en partenariat, a donc besoin d'un encadrement nécessaire au titre de la "loi" économique du pays. Dans ce cadre, il y a lieu d'accélérer les changements à travers de nouveaux règlements qui feront barrage à toutes les situations économiques frisant parfois l'absurde et qui sont souvent à la base d'un sérieux manque à gagner pour l'économie et pour les populations les plus vulnérables. Les pouvoirs interpellés sur tous les dossiers ont la lourde tâche de parvenir à briser tous les monopoles et toutes les résistances néfastes à la cohésion sociale qui se font jour. Les récentes hausses des prix sur le marché, suscitent en actualité de nombreuses réflexions mais aussi des interrogations. Interrogations légitimes, lorsque l'on sait que l'Etat n'a jamais failli à sa responsabilité en se qui concerne le soutien des prix de certains produits de large consommation. L'émergence de phénomènes ayant les capacités de monopoliser à l'extrême le marché local se situe dans un contexte d'absence de régulation, d'où la réaction de la société dominée par la revendication de la rigueur et de la sévérité des pouvoirs publics à l'égard de ces facteurs déviants. L'Algérie en mettant sa rente pétrolière au service d'une politique de développement juste et d'une économie harmonieuse, fait l'effort nécessaire pour demeurer à ce stade et " couvrir " les besoins élémentaires de sa population. Aussi, est-il du devoir des autres partenaires et des acteurs opérant sur le marché local d'apprendre cette politique, de créer et de concevoir dans les activités générant la préservation de l'intérêt général plutôt que dans le monopole créant les tensions sociales qui minimisent les capacités et les efforts de l'Etat. Ceux-ci, au regard de la réalité constaté ces derniers jours, semblent bien inhibés par le recours à ces phénomènes des spéculation et de gain facile engendrés par un très grand nombre de commerçants (gros et détail). Ceci n'a pas manqué de se traduire par l'apparition de tensions à certain niveau de la société et de déséquilibres même de certains secteurs économiques. Avec la rigueur dont fait preuve le gouvernement depuis quelques jours avec beaucoup d'intransigeance, les populations s'attendent à des mesures et à un processus, de développement s'inscrivant au cœur même du programme politique en matière sociale et économique. L'objet est avant tout de satisfaire une efficacité par des performances, d'améliorer le niveau de vie et du revenu des citoyens afin d'éviter tous les facteurs déstabilisants. De mise en application de ces principes sur le terrain dépendra, toute l'évolution sociale et économique rendue aujourd'hui indispensable par les nouvelles exigences des populations.