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Le produit est déjà chez les disquaires
La prolifique Beihdja Rahal signe "Sur un air de nouba"
Publié dans Le Maghreb le 12 - 02 - 2011

La prolifique Beihdja Rahal récidive après la récente coédition de l'ouvrage "Bahdjat an-noufous fî bahâ'i djannât al-Andalous" (La joie des âmes dans la splendeur des paradis andalous) avec son compère Saâdane Benbabaali. Elle retourne à ses amours et vient d'enregistrer "Sur un air de nouba", une nouvelle production qu'on peut aisément dénicher chez les bons disquaires. Ça s'appelle pour pas s'éloigner du patrimoine andalou qu'elle affectionne avec passion "Sur un air de nouba" et ça contient deux noubas, "M'djenba" et "Mezmûm". Celles-ci sont d'ailleurs accompagnées par une traduction des poèmes chantés en français, réalisée par Saâdane Benbabaali, et en anglais, signée Farouk Tazerouti. Pour Saâdane Benbabaali, universitaire et co-éditeur, ce double album parle de la joie d'aimer et est un "miroir du cœur de l'amant qui souffre". Dans une présentation de l'œuvre, le spécialiste de la littérature arabo-andalouse et maître de conférence à l'université Paris III, Sorbonne-Nouvelle, estime que la voix "émouvante" de la chanteuse porte, en plus des pièces connues du répertoire andalou, quelques "perles vouées à l'oubli". Selon lui, ces perles ont été "sauvées grâce à la générosité de Yacine Bensemmane qui a livré à Beihdja Rahal ce que son père passionné de musique lui a légué" et grâce à "l'opiniâtreté" d'une chanteuse désireuse d'offrir à ses auditeurs tout ce qu'elle a appris et ce qu'elle continue de recueillir. Dans leur ouvrage "la plume, la voix et le plectre", paru en 2008, Saâdane Benbabaali et Beihdja Rahal définissaient la nouba, signifiant "attendre son tour", comme "une suite de pièces instrumentales et vocales chantées sur des mélodies appartenant à des modes caractéristiques. Elle est exécutée sur des rythmes d'allures différentes se succédant avec une accélération progressive du tempo". Chaque nouba repose sur un mode appelé "tab'" (mode), qui lui donne généralement son nom. Dans l'école algérienne, ils sont au nombre de douze : dîl, m'djanba, h'sîn, raml al-mâya, raml, ghrîb, zîdân, rasd, mazmûm, sîka, rasd ad-dîl et mâya.
Pas de répit pour Beihdja Rahal
Beihdja Rahal n'a pas eu de répit depuis 2005 où elle a commencé à inscrire avec sa voix, les pathétiques poèmes chantés à l'époque de Ziriab dans les jardins de l'Andalousie. La première nouba qu'elle a ainsi sauvée de l'oubli, elle l'a enregistrée en 1995, dans le mode Zidane. Il y a trois ans, Beihdja Rahal avait présenté un album dans le mode Raml. Ce dernier qui entre dans le cadre de l'enregistrement des 12 noubate restantes -il y en avait 24 au départ-, fait partie de sa deuxième série de nouba. A l'origine, il existait 24 noubate, chacune composée dans un mode défini. Il n'en reste actuellement plus que 11 au Maroc, 16 en Algérie (dont 4 inachevées) et 13 en Tunisie. Chaque nouba correspondait à une heure de la journée et se divisait en une suite de plusieurs pièces de rythmique différente. En général, les mouvements de la nouba s'enchaînent en accélérant progressivement le tempo, jusqu'à la dernière pièce, plus lente, destinée à l'apaisement. La nouba sur le mode Raml que Beihdja Rahal avait enregistrée comporte huit titres, dont un istikhbar Zidane tiré de la poésie d'Ibn Zeydoun et un betaïhi Raml inédit. L'artiste a d'ores et déjà achevé sa première série de 12 noubate, sauf qu'après, viendront des noubate dans les modes Mezmoum, Rasd et Zidane de la deuxième série de noubate entamée en 2005.
L'interprète a toujours regretté la mauvaise distribution de ses albums surtout à l'intérieur du pays. Selon elle, de nombreux fans lui ont adressé des messages l'informant de la difficulté ou parfois de la non- disponibilité de ses produits chez les disquaires locaux. " La distribution est mal faite, elle devrait être nationale et pas seulement dans la capitale.
Le public se trouve dans tous les coins du pays et cette musique doit être proche du peuple ", avait-elle soutenu, ajoutant que ce n'était pas de son ressort de "trouver des solutions pour cela, moi je ne suis qu'une artiste-interprète, mon rôle principal consiste en la contribution à la sauvegarde de ce patrimoine musical avec tout ce qu'il comporte comme textes, musiques et modes, et le promouvoir afin que le grand public s'intéresse à cet art ". Beihdja Rahal qui était une parfaite inconnue du public au début des années 90 est devenue, moins d'une décennie plus tard, une véritable vedette de ce genre classé chez nous, " musique andalouse classique. " Depuis, à chaque concert, l'interprète qui vit entre Paris et El Biar (Alger) fait le plein. D'ailleurs, la chanteuse a été classée, selon un sondage, 4e meilleure vente de disques en Algérie, derrière cheba Djenet, Bilal et un autre chanteur de raï, toutes musiques confondues. Beihdja s'était réjouie en disant qu' "être classée juste après le raï, c'est qu'on a gagné ".


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