Après le succès de son dernier album " Des racines et des ailes " qu'elle avait présenté et édité en même temps en Algérie et en France, Nassima nous offrira de belles chansons de chez nous dans son prochain album " Noces d'Algérie ". La chanteuse sera d'ailleurs en partance dés le mois de février prochain aux Etats Unis pour parapher ce nouvel album. Avant cela la chanteuse qui prolixe dans le répertoire arabo-andalou, était la vedette sera la vedette du centre culturel algérien à Paris, (CCA) ou elle a animé un lent concert à l'occasion de la journée international de la femme. Le talent de cette virtuose la portera aux cimes d'une carrière professionnelle qui fera d'elle l'ambassadrice du patrimoine musical arabo-andalous. Suède, Italie, Belgique, Espagne, Hongrie, Etats-Unis, sont les quelques escales qui ont émaillé sa carrière internationale. Après plus de 30 ans de carrière et d'efforts continus, Nassima dira qu'au-delà de la musique qui la passionne, le chant reste, pour elle, un espace de liberté. Liberté certes, mais exportation de la culture algérienne aussi. Et pourquoi pas, si elle vaut bien. Pas très connu dans les arènes de chez nous, Nassima avait signé quelques années plutôt un album intitulé Noces d'Algérie.Lles concerts de Nassima voient la chanteuse aborder un répertoire de poésies populaires chantées par des femmes et se lancer dans l'interprétation de textes du châabi, genre davantage masculin. C'était le cas lors du concert de juin au Théâtre de Verdure d'Alger où elle a repris des chansons de Slimane Azem, Cheikh el-Hasnaoui ou Mahboub Bati. En mars dernier, Nassima se produisait pour la quatrième fois au Théâtre de la Ville à Paris. Après deux passages remarqués en 2000 et 2003, la chanteuse y était à nouveau conviée, en mars 2006, à la faveur d'une création autour de poètes soufis. Née Nacéra Chaabane, à Blida où elle est passée par le conservatoire avant de rejoindre la vénérable association musicale El-Widadia, Nassima s'est imposée comme l'ambassadrice du chant arabo-andalou cultivé dans sa ville natale, celle des maîtres Dahmane Benachour et Mohammed Benguergoura. Etablie en France au milieu des années 90, la chanteuse et musicienne est généralement entourée d'un ensemble qui comprend oud, qanoun, ney, alto, violons et percussions. Ses débuts au conservatoire dès l'âge de sept ans lui permettent de s'aguerrir au contact des maîtres de l'arabo-andalou.
De l'andalou dans la bouche de femme….. Elève très douée, elle obtient une place de soliste au sein du prestigieux ensemble " El-widadia " fondé en 1932 et collabore avec la formation musicale Nedjma. Encouragée et soutenue par de grands maîtres tels Mohamed Bengergoura, Sadek Bedjaoui et Hadj Hamidou Djaîdir, la carrière de Nassima prendra le chemin du succès. En 1984, accompagnée de l'Orchestre symphonique d'Alger, elle exécutera la totalité de la nouba Zidane, harmonisée par le professeur Bradaï dans une tentative de rapprocher les sons de la musique universelle à la musique arabe savante. Elle devient ainsi l'ambassadrice de la musique arabo-andalouse et obtient en 1987 des mains du chef de l'état Algérien une des plus hautes distinctions. Entre 1987 et 1994, une série d'émissions télévisées dédiée au patrimoine maghrébin musical et poétique lui seront confiées. Ses nombreux autres concerts dans plusieurs pays d'Europe, de l'Espagne à la Suède, dans les pays Arabes et aux Etats Unis l'ont définitivement installée comme la plus grande spécialiste en Europe du genre arabo-andalou. Elle participe également à plusieurs festivals de chants sacrés et de chants du monde en France et dans plusieurs pays méditerranéens, dont le festival de Fès en 2006 et le festival International de la musique Soufie (Pakistan 2008). Après 10 ans d'absence, elle est accueillie triomphalement en Algérie pour un concert événement dans l'une des plus prestigieuses salles d'Alger. La presse écrite, la radio et la télévision algérienne en ont élogieusement rendu compte. Cette Mezzo-soprano virtuose au timbre exceptionnel, à la voix puissante et chaleureuse, offre à notre âme émerveillée un émouvant hymne à l'amour et à la paix universelle, revisitant un millénaire de mystique soufie. Nassima Chabane se fait toujours accompagner par de grands musiciens tels que la virtuose du qanoun, El Afrit, le guitariste Petit Moh et le violoniste Mokhtari (fils de Mohamed Mokhtari). Depuis sa plus tendre enfance Nassima est bercée par la tradition Arabo-Andalouse de Blida, sa ville de naissance, fondée par la population andalouse. C'est dans ce contexte que Nassima (Petite brise) continue de défendre l'art musical et poétique de la mythique Andalousie. Encouragée et soutenu par de grands maitres tels Mohamed Benguergoura, Sadek Bejaoui et El Hadj Hamidou Djaidir, la carrière de Nassima prendra le chemin du sucées. Devenue très populaire en 1979, elle est sollicitée pour enregistrer une anthologie de la musique arabo-andalouse et ses dérivées populaires avec l'ex RTA (Radio Télévision Algérienne). A parti de 1994 et son installation en France, sa volonté de faire de son chant, un carrefour d'échange et de dialogue, l'amène à faire connaître son art en Europe. C'est ainsi qu'elle est accueillie triomphalement à la prestigieuse salle parisienne du Théâtre de la Ville en 2000, 2003 et 2006 mais également à l'Institut du Monde Arabe, à l'UNESCO et au grand amphithéâtre de la Sobonne, accompagnée de l'Orchestre Philarmonique d'Alger. Ses nombreux autres concerts dans plusieurs pays d'Europe, de l'Espagne à la Suède, dans les pays Arabes et aux Etats-Unis l'ont définitivement installée comme la plus grande spécialiste en Europe du genre Arabo-Andalou.