Le film algérien"La nostalgie", produit et réalisé par Yassine Bendjemline, a été projeté en avant-première, samedi soir à Alger, en présence d'une pléiade d'artistes algériens. Pendant près de deux heures, ce film raconte l'histoire de Youssef, un émigré algérien marié à une Française avec qui il a une fille et qui décide, après 35 ans de vie en France, de rentrer au pays ; sa femme refusant de l'accompagner. Lorsque l'émigré, dont le rôle est campé par le grand artiste Youssef Meziani, rentre en Algérie, sa fille Sirine reste en France avec sa mère. Bien que tiraillée entre deux cultures, Sirine ne rompt jamais le contact avec son père. Cinq ans après son divorce, Youssef reçoit un coup de fil de son ex-femme qui lui donne rendez-vous à Tunis pour lui annoncer deux importantes nouvelles. Une fois là-bas, elle lui demande de revenir vivre en France avec sa petite famille et l'informe de l'intention de leur fille d'épouser un jeune algérien immigré en France du nom de Nabil. De retour à Alger, Youssef envoie une lettre à sa fille dans laquelle il lui rappelle la nécessité de respecter les traditions de la société algérienne et bien choisir son futur mari afin de ne pas reproduire la même histoire que lui, qui lui a coûté un divorce au bout de 35 ans de vie commune. Peu de temps après, Sirine rejoint son père à Alger. Le neveu de Youssef s'éprend d'elle et compte la demander en mariage, mais finit par se rétracter lorsque Nabil vient spécialement de France pour demander la main de Sirine. Le film, dont la plupart des séquences ont été tournées à la place des martyrs et Sidi Abderrahmane, ainsi que dans d'autres quartiers et cafés de la capitale, se termine par l'annonce des fiançailles de Sirine et Nabil dans une ambiance de fête purement algéroise. Deuxième film du réalisateur Yassine Bendjemline, "La nostalgie" réunit de grands noms à l'instar de Fatiha Berber, Madani Naâmoun, Abdelhamid Rabia, Ouahiba Hadji, Sid Ali Bensalem, Nadia Talbi et Linda Yasmine.