Les capacités institutionnelles de gestion des flux migratoires mixtes en Algérie a été au centre d'un atelier organisé, hier à Alger, dans le cadre du projet "Algérie: Renforcer la protection des migrants et les capacités de gestion des flux migratoires mixtes". L'atelier en question débattra de la méthodologie de l'étude et du lancement du projet sur la problématique des flux migratoires mixtes et le renforcement des capacités nationales dans ce domaine. Ont été chargés de conduire cette étude, pendant trois ans, le Centre International pour le développement des politiques migratoires (ICMPD), en collaboration avec le Conseil italien pour les réfugiés (CIR), le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), l'Union des juristes italiens pour la défense des droits de l'Homme et la commission nationale (algérienne) consultative pour la protection des droits de l'Homme (CNCPPDH). Cette étude est destinée, selon la CNCPPDH , à servir de base aux activités à venir dans le cadre de ce projet, mais également à permettre une meilleure réponse aux besoins de l'Algérie en matière de migration. Dans cette optique, les initiateurs visent principalement à combler les possibles lacunes dans la connaissance des flux migratoires mixtes en Algérie et de contribuer au renforcement des capacités nationales dans la gestion de ces flux. Le président de la CNCPPDH , M. Farouk Ksentini, a laissé entendre à ce propos que l'importance d'une telle étude réside dans la possibilité qu'elle offre pour pouvoir cibler le phénomène des migrations, qui est en train de prendre de l'ampleur compte tenu des évènements qu'ont vécu et que vivent des pays frères et voisins, la Libye et la Tunisie en l'occurrence. La préservation et la dignité des droits des réfugiés sont d'une grande sensibilité et extrêmement importantes, a fait savoir à ce sujet M. Ksentini, qui a également exprimé sa confiance quant aux résultats positifs à attendre de cet atelier. Il estimera, à cet effet, que des mesures intelligentes respectueuses des droits des uns et des autres seront prises par les parties concernées. Il conclura à ce sujet que son institution tenait beaucoup à ce que ces réfugiés, qu'ils soient politiques ou économiques, soient traités convenablement et avec fraternité et considération.