La diversification de la production permettra à Mont Djurdjura de se redéployer sur le marché. L'industrie des boissons gazeuses doit répondre aux normes tant sur le plan de l'hygiène que sur celui de la qualité, d'où la difficulté de s'assurer une place confortable sur le marché. Parmi les unités de production de boissons gazeuses celle du "Mont Djurdjura" a pu se faire une place sur un marché, où le consommateur est devenu de plus en plus exigeant. Mont Djurdjura, petite unité de production de boissons gazeuses appartenant à M. Abdellah Idahmanène, a démarré son activité en 1999 avec un effectif de 12 personnes. Depuis les gérants de l'entreprise n'ont pas cessé de diversifier ses activités. Ces derniers ont d'ailleurs demandé en 2000, l'autorisation pour l'exploitation de la source Tala Rana qui prend naissance au pied du Djurdjura. Il aura fallu ensuite effectuer plusieurs analyses sur l'eau de cette source pour se conformer à la législation en vigueur. Les résultats des laboratoires de l'Enedim de Boumerdès et de l'EPEA de Kouba ont donné le feu vert à l'exploitation de cette source, permettant ainsi à l'entreprise de lancer une ligne de production d'eau minérale. Aujourd'hui l'évolution de l'unité sur le plan technique et les performances qu'elle a enregistrées a permis d'augmenter son effectif qui a atteint en un temps record 80 emplois permanents, avec une production atteignant 60 000 bouteilles par an. Pour le jeune directeur général, M. Djamel Idahmanène, âgé d'à peine 36 ans, les objectifs à court, moyen et long termes sont de faire de cette entreprise une unité performante de boissons gazeuses, tant au niveau national qu'international. Ses perspectives permettront de développer la région et de créer de nouveaux postes d'emplois permanents. D'ailleurs la fabrication de jus et de sodas sera lancée incessamment, avec une capacité de production permettant la création de 120 postes d'emploi, soit dix fois le nombre initial. Cette nouvelle unité de production de jus et de sodas sera opérationnelle, si aucune contrainte ne surgit, vers le mois de juin.