Les travaux des "états généraux de la société civile", placés sous le haut patronage du président de la République, s'ouvriront aujourd'hui au Palais des Nations du Club des Pins, en présence d'une forte participation d'experts nationaux et internationaux ainsi que des cadres de la nation et des représentants du mouvement associatif et des organisations non gouvernementales. Il s'agit de permettre à la société civile algérienne, s'organiser, sur des bases civiles et démocratiques, en vue de se prendre en charge et de s'assurer une certaine autonomie, selon les organisateurs qui mettent en avant le changement " dans la Société " et " par la société ". Dès lors, et prenant appui sur un mandat plénier dont il prétend toutes les virtualités, le Conseil national économique et social qui organise cet événement engage ainsi, selon son président, Mohamed Seghir Babes, une transmutation de son propre cadre organique pour encore mieux " sublimer un espace grand format dédié à une écoute authentique et directe de l'incommensurable capacité proportionnelle et contributive de toutes les parties prenantes de la société civile, incluant, en particulier, celles dont le rôle a été jusqu'alors minoré et, ou occulté, de même que toutes celles émergentes telles que révélées par les prégnances économiques et sociales de ces derniers mois, le tout sur fond de contestations sectorielles et catégorielles ". Cest ainsi que sera convié à cet évènement inédit un millier de participants environ venant de tous les horizons et incluant notre diaspora, les organisations syndicales et patronales, regroupements socioprofessionnels, organisations estudiantines et de la jeunesse, conseils de déontologie et d'éthique. Il y a aussi les cercles citoyens de réflexion, et d'action, sociétés savantes et représentants du monde de la culture, des médias et de la communication, espaces académiques et de recherche, think tanks… Les participants seront cooptés et dûment mandatés par leurs instances respectives, selon les orgniasteurs. Les citoyens attendent beaucoup des conséquences qui résulteront de ces états généraux de la société civile où les différents intervenants devront trouver des voies et moyens de démocratiser la Société algérienne en la dotant, notamment, de la possibilité de s'ériger en contrepoids réel des pouvoirs publics, pour plus de participation populaire à la vie politique du pays. La société Civile algérienne s'engage ainsi dans sa propre démocratisation en vue de se placer en tant que partenaire incontournable dans l'évolution sociale et le développement.